C’est donc en tant que vierge de tout NBA 2K et fan depuis plusieurs années de NBA que je vous offre (c’est cadeau, partage, communisme toussa !) cet article qui présentera de façon assez large cette édition de NBA 2K qui se présente comme étant LA meilleure simulation de basket de tous les temps et de la galaxie donc ! J’avais promis de ne plus recraquer pour un jeu de sport, quel qu’il soit (par manque de temps principalement) … et pourtant comment résister à cette version next gen, bien plus travaillée que la version “old” gen ?! Bah lisez le reste de l’article pour savoir pourquoi je me suis lancé dans une telle aventure !
Oh on dirait un vrai match de basket à la télé !
Tout d’abord, on ne va pas se mentir, l’une des raisons principales, si ce n’est LA raison principale puisque c’est ce qui saute aux yeux dès le départ, pour laquelle j’ai choisi de tester NBA 2K14 est que ce jeu est d’une beautay absolue ! Les joueurs les plus importants de la ligue sont modélisés à la quasi perfection, les jeux de lumière et de reflets sur les parquets sont justes à tomber (bien qu’un peu exagérés parfois) et le public est bien plus qu’un simple panneau de pixels qui bouge de temps en temps.
Le travail de motion capture sur les joueurs principaux pour donner cet effet de réalisme jamais atteint est hallucinant puisqu’on reconnait instantanément tous les gestes caractéristiques de certains joueurs (ça va du geste de shoot de merde de Noah, aux mimiques de Lebron, en passant par N. Robinson qui fait tourner son ballon autour de lui-même avant un lancer-franc, …). Malgré tout, on notera quelques problèmes concernant la modélisation des dents mal placées par rapport à la mâchoire, ce qui donne un petit effet trisomique (merci d’améliorer ça 2K pour la prochaine fois ;)) !
Côté sonore, la B.O. choisie par Lebron James en personne, est de qualité supérieure (Drake, Eminem, Gorillaz, Daft Punk feat Pharrell Williams, Gotainer, Kanye West, the Black Keys, …) et on prend énormément de plaisir à naviguer dans les menus, bien que peu intuitifs au départ, en bougeant son popotin tranquillement avachi dans son canapé. Pendant les matchs, la qualité des différents sons (public, crissement des chaussures sur le parquet, ballon qui rebondit, commentaires, …) nous permettent également de se plonger dans un match de la meilleure des façons.
NBA 2K14, plus technique que FIFA ? Plus complet qu’un salade/tomate/oignons ?
Occupons-nous maintenant de la partie gameplay de la chose, parce que oui, il n’y a pas que les graphismes qui comptent dans la vie !
Ma première expérience sur ce jeu s’effectua lors d’une soirée entre potes, ce qui je pense, pour un jeu aussi technique que celui-là, n’est pas la meilleure façon de découvrir le jeu. Je suis même ressorti de cette soirée un peu frustré par rapport notamment à la complexité de reconnaissance de son joueur (système un peu foireux de cercles de couleur peu reconnaissable quand on a un daltonisme naissant) lorsque l’on possède (ou croit posséder) la balle. On se retrouve donc de temps en temps à se jeter dans le public, pensant posséder la balle alors qu’au final on court comme un débile sur les spectateurs au bord du terrain qui ont dû payer leur place bien cher ! Bref, ce n’est pas ce mode multi qui m’aura permis d’aimer ce jeu d’amour.
Le côté technique du jeu, on le retrouve également dans le livret composé entre autres de 5 pages complètes remplies de commandes et combinaisons. Ici la panique bonjour ! Premier réflexe donc, lancer la meilleure application du monde : le notepad, pour éviter d’oublier les fondamentaux. Le « mode entrainement », assez bien fait, permet de faire un tour rapide et simple de ces fondamentaux en étant coaché par C.PAUL, K.DURANT ou encore D.ROSE (sans béquille !) … la sseu-cla !
Passons maintenant au mode « ma carrière », ce mode qui te fait dire que ce jeu va te bouffer ta vie tel le ténia !
Ce mode (qui peut être comparé à celui de FIFA mais en plus complet d’après certains spécialistes tels que JohnCouscous (vous pourrez le lyncher si c’est faux !)) vous donne donc la possibilité de faire évoluer son joueur qui peut être créé de toute pièce en choisissant son physique et son poste. Selon ce dernier choix, un certain nombre de capacités seront attribuées et au fil des matchs effectués et des objectifs donnés par votre coach (attention à ne pas se focaliser là-dessus non plus afin de ne pas oublier ses coéquipiers) remplis, celles-ci pourront être améliorées grâce aux simflouz emmagasinés (ou VC dans le jeu). Ceux-ci permettront également d’acheter des habits pour les rendre plus beaux (un peu comme dans Hannah Montana par exemple).
Cet argent peut également être acheté sur le Store grâce à de l’argent réel, ce qui retire bien évidemment tout le charme de ce système !
Si vous êtes un être humain normalement constitué, vous chercherez donc à faire les meilleurs matchs possibles afin de contenter vos coéquipiers, votre coach et vos fans qui, si tout se passe bien, vous apprécieront de plus en plus (il y a tout un tas de stats là-dessus, ça défonce !).
Bien sûr, pour le rendre encore plus addictif, ce mode est scénarisé puisque vous commencerez en larbin de base, même pas drafté, puis vous évoluerez en grignotant un peu plus de temps de jeu au fil des matchs pour enfin régner sur la NBA en devenant un Dieu du basket !
On notera un petit côté réseau social ajouté dans l’entre-deux matchs qui vous permettra de lire certaines félicitations, engueulades de fans ou collègues et quelques défis seront lancés par des joueurs que vous rencontrerez lors du prochain match (une récompense vous attendra si vous gagnez ce défi of course !). Cependant certains tweets ne sont pas en rapport avec les performances de votre joueur ou de votre équipe sur le match joué, un peu dommage cela !
Un autre petit point négatif également : certains passages ne sont pas sous-titrés lorsque vous discutez avec vos dirigeants notamment et il n’y a aucun doublage lorsque vos coéquipiers viennent vous parler.
Autre mode qui peut vous manger votre temps, mais cette fois-ci plus axé management, le mode « mon MG ».
Ce mode où le joueur devra gérer tous les aspects de son équipe (joueurs, staff, stratégies, salaires, …) pour devenir champion NBA ainsi que ce qui l’entoure (merchandising, gestion de la salle, des ventes de billets, …), est ultra complet de chez complet ! Une sorte de jeu dans le jeu en fait.
On débutera la première saison avec 3 objectifs à remplir donnés par le président (quelques autres vous seront attribués pendant la saison). On est donc lancés dans un menu assez confus aux premiers abords puisqu’il y a énormément de choses à gérer, même si au début, on s’appuiera sur son entraineur pour certaines choses.
Votre pouvoir augmentera en achetant des compétences (afin de remplacer petit à petit l’entraineur en quelque sorte qui deviendra useless puisque toi joueur tu es humain et que les humains > ordinateurs !). Ces compétences sont assez cher au départ (mode juif ON) et il faudra donc essayer de gagner de l’argent dans les autres modes pour pouvoir s’en sortir et gérer au mieux son équipe dès le départ.
Quant aux matchs, on peut les jouer directement (ce qui foutra probablement en l’air la stratégie mise en place par l’entraineur) ou laisser en automatique et attendre une petite seconde en priant pour que l’équipe fasse un bon match (j’ai testé pour vous le mode automatique sur une saison complète, résultat : public satisfait à 12%, joueurs satisfaits à 0% et pas de playoffs hihi).
Entre chaque match, à tout moment le recruteur pourra vous proposer des trades à effectuer (même si vous pourrez bien évidemment chercher vous-même la perle rare qu’il vous manque). Vous participerez à des conférences de presse où ce que vous direz aura son importance pour votre staff, vos joueurs ou le public. Il faudra donc faire attention à équilibrer vos choix pour contenter tout le monde.
Après une première saison (avec des playoffs (pourquoi pas !) et une victoire en finale (le rêve !)), vous pourrez vous relancer directement dans une seconde saison où la gestion du budget vous sera attribuée et où vous aurez également accès à une loterie concernant la draft à venir. Ça sera aussi l’occasion de renouveler ou pas les contrats des personnes de votre staff, idem pour les joueurs, les camps d’entrainements seront lancés (moyennant finance) pour permettre à certains joueurs de s’améliorer.
À l’instar du mode Ultimate Team de FIFA, petit état des lieux sur le mode « mon équipe » qui consiste à avoir un set de cartes de joueurs de différents niveaux, un entraineur, des tenues, un terrain, un logo… qui n’iront pas forcément les uns avec les autres au départ. Ceci pourra être amélioré au fil des rencontres qui se jouent, à la différence de l’appli sur smartphone / tablette (voir plus bas), comme un match normal, à la manette, et le but sera donc de posséder une équipe cohérente et homogène, avec tout ce qui l’entoure. Un petit mode additionnel pour moi assez sympathique !
D’un point de vue plus général, on notera le menu principal avec toutes les stats des équipes (réelles) mises à jour quotidiennement avec quelques actions en vidéos, ce qui est assez agréable. Coté choix des équipes, on pourra toujours sélectionner les principales anciennes équipes (Bulls de 97-98 par exemple avec Jordan) mais petite nouveauté, certains clubs européens font leur apparition, ce qui est bien cool mais… où est Nanterre !?? 🙂
Les créateurs de NBA 2K14 ont également pris la peine d’intégrer à leur jeu une fonctionnalité utilisée par les useless caméra de PS4 et autre Kinect pour Xbox One qui permettront de lancer des commandes vocales qui pourront être utiles en plein match lorsque l’on décide d’ordonner à ses coéquipiers certains placement ou afin de lancer certaines stratégies. Attention aux injures qui seront sanctionnées (“Oh putain !”, “Aux chiottes l’arbitre !”). Ceci est marrant 5 minutes, mais on désactivera rapidement ces commandes vocales via le menu histoire de continuer à s’insulter copieusement entre potes ou en s’insultant soi-même.
La cerise (une peu moisie) sur le gâteau
Pour compléter le jeu PS4/Xbox One, au cas où nous ne passions pas assez de temps dessus, 2K nous a concocté une appli pour smartphone / tablette sous Android / iOS.
Cette appli est, aux premiers abords, assez bien foutue puisque l’on peut y retrouver pas mal de stats concernant son joueur créé dans le mode « ma carrière », avec un système de pronostics sur les matchs réels de la nuit ainsi qu’une loterie pour gagner de l’argent fictif sur le jeu. Cette partie est malheureusement accessible assez rarement, l’appli se bloquant à la connexion… dommach !
Cette appli comporte en plus un système de jeu de cartes assez addictif, comme pour FIFA. Ces cartes seront utiles pour combattre d’autres joueurs sur internet lors d’une saison qui lorsqu’elle sera lancée et si vous allez jusqu’au titre, vous prendra un peu moins d’une semaine non-stop. Vous vous retrouverez donc à checker assez régulièrement les cartes de vos joueurs qui s’épuiseront au fil des matchs pour les remplacer, de peur de se faire exploser par les autres joueurs. Bien sûr, en fonction de vos résultats, vous pourrez remplacer les cartes que vous souhaitez pour avoir la meilleure équipe possible. Gros point négatif cependant, cette appli a besoin d’être constamment connectée aux serveurs de 2K donc si vous voulez y jouer dans le métro… Bah retournez à votre « 20minutes » plutôt !
Au revoir vie sociale
Si vous êtes arrivés jusque-là, vous l’aurez compris assez facilement, entre les modes exposés plus haut, les autres modes un peu plus classiques compris dans le jeu et l’appli 2K qui n’est pas très stable mais assez intéressante au final, vous avez de quoi rentabiliser votre console next gen qui vous a couté si cher et qui vous oblige à manger des pates tous les jours. Comme tout jeu de sport bien fait, et celui-là l’est particulièrement, ce sont tout simplement des centaines d’heures de plaisir qui vous attendent.
“Çuila qu’a le platine, jle respect frère !”
Pour faire durer le plaisir, il y a Durex ou les trophées ! Et pour avoir ce platine tant rêvé, il va vous falloir des dizaines et des dizaines d’heures … et il faudra aimer très fort ce jeu pour l’atteindre.
Voir la liste des trophées pour Xxxxx
Pour faire court
Vous êtes amoureux de NBA, de centaines de stats à l’américaine, de modes de jeu en tout genre qui vous feront saigner le jeu en long, en large et en travers et vous voulez vous prendre pour Lebron James ou autre joueur star de la ligue, ce jeu est juste fait pour vous. Cependant, soyez en conscient, si vous lancez un jour ce jeu, vous partez pour de longues heures (de plaisir) de jeu et de négociations avec votre girlfriend (ou boyfriend) pour pouvoir y jouer !
Coté points négatifs, on notera l’obligation d’être connecté aux serveurs de 2K, donc d’avoir internet pour pouvoir jouer à certains modes de jeu dont « ma carrière » ou « mon MG » … bonjour nazisme ! Il se peut également que le jeu ait du mal à se lancer après la grosse mise à jour de 2Go effectuée. Ne pas hésiter à killer le jeu pour le relancer ensuite.
Dans tous les cas, have fun !
Note : 8/10 (test réalisé par Ciderman)
Pas mal l’article, j’ai le jeu depuis environ 1 mois ou 2 et j’ai eu bcp de mal au début tellement le gameplay a changé (le dernier nba 2k que j’ai eu remonte à la ps2 lol). C’est très réaliste donc il faut un temps d’adaptation mais quand on commence à maitriser on se rend compte de toutes les possibilités offertes (surtout quand on a été joueurs soi-même, rien que le fait de faire ou demander un écran c’est énorme, les démarquages, et bien d’autres choses). Bien joué pour cet article en tout cas, à la prochaine.