Aisément situé dans le haut de mon Top 13 de 2013, ce The Legend of Zelda – A Link Between Worlds a réussi à complètement me faire oublier la PS Vita l’espace de quelques semaines.
Hyrule pas droit
On se retrouve plongé dans le monde d’Hyrule bien connu de Zelda: A Link to the Past, et notre but de notre héros Link (oui, le héros à la tunique verte ne se nomme pas Zelda, mais qui ne le savait pas !? ;)) sera d’affronter un certain Yuga, petit nouveau dans le tableau des méchants de la série, ayant le pouvoir de transformer les êtres vivants en peintures inanimées. Prise entre 2 mondes, l’histoire du jeu n’est pas un simple copié / collé de la version sortie sur Super Nintendo en 1992 (en Europe), mais le gameplay a en plus été aggrémenté d’évolutions, et Link a désormais le pouvoir de se coller au mur. On est reparti pour utiliser son épée, se déplacer entre montagnes, désert ou lac, afin de mener à bien sa quête pour récupérer les 3 pendentifs et sauver les 7 sages, tous essentiels au retour à la normale dans le(s) monde(s).
Brasse-les
Grâce au bracelet trouvé en début d’aventure, le pouvoir de se transformer en dessin et se déplacer horizontalement sur les murs (excepté les endroits bloqués par un rocher), apporte une touche hyperintéressante au gameplay. Il sera possible d’atteindre à des endroits inaccessibles sans le bracelet, mais aussi et surtout d’emprunter les différentes failles temporelles, seuls liens entre les monde d’Hyrule et celui de Lorule (la version un peu dark). Bien qu’essentiellement jouable dans un environnement en 2D, la transformation en peinture murale animée (tels des aplats de craie dans un style “graff”) apporte un soupçon de 3D fort agréable, et ce The Legend of Zelda – A Link Between Worlds fait partie des très rares jeux 3DS où j’ai (parfois) activé le bouton de la 3ème dimension avec plaisir ! Pour le reste de l’action, on retrouve évidemment ce qui a fait le succès du jeu original, en me rappelant qu’un Zelda 2D est quand même nettement plus sympa qu’en 3D, mais c’est sans doute, une fois n’est pas coutume, mon côté vieux gamer qui parle 😉 D’ailleurs, les déplacements possibles via le stick analogique procurent un réel confort dans votre évolution, un vrai plus !
Épée en location
C’est un réel plaisir de retrouver ce petit monde aussi varié que coloré, le tout agrémenté de musique oldschool qui rendent teeeeellement nostalgique !
Quelques nouveautés font leur apparition dans l’evolution du jeu. Il est désormais possibles de louer une majorité des objets, afin de les utiliser à moindre coût, mais qui seront automatiquement renvoyé au magasin en cas de perte totale de vos coeurs, et ne pouvant évoluer via la quête annexe de la pieuvre. C’est notamment ce qui permet d’évoluer de manière non-linéaire dans le choix des donjons. Ce genre de petits détails rendent (malheureusement) votre progression encore plus simple qu’elle ne l’était déjà à l’époque.
Mon coeur, mon amour
Il est possible de survoler le jeu en une douzaine d’heures, mais ce serait du gâchis de ne pas chercher à réaliser les quêtes annexes, avec la très célèbre collecte des différents quarts de cœur, permettant d’afficher fièrement 2 rangées de 10 coeurs remplis, mais avec aussi de nouveaux butins tels que retrouver les enfants d’une grosse pieuvre (au nombre de 100), ou alors les objets à upgrader, etc. et là vous pourrez affirmer avoir profité du jeu dans son intégralité ! En fait, il s’agit surtout d’un objectif personnel (presque accompli) et aussi parce qu’on est pas prêts de retrouver tout de suite un jeu aussi prenant que celui sur la portable de chez Nintendo, mais c’est peut être un avis personnel 😉 Pour augmenter encore un peu la durée de vie, n’hésitez pas à tenter la cinquantaine de défis streetpass disponibles. Sachez que vous pourrez stocker jusqu’à 20 Links streetpassés différents dans la console, qui vous rapporteront masse de rubis, à ne plus savoir qu’en faire. Avec toutes les quêtes annexes, vous irez jusqu’à tripler la durée de vie du jeu, à condition de ne pas utiliser de guide, évidemment ! 😉
Et donc ?
Un MUST-HAVE sur 3DS ! Un gameplay excellent, dans un monde qu’il est bon de retrouver. Dommage qu’il soit (beaucoup) trop facile, mais on en redemande. Nintendo a toujours du mal à lancer de nouvelles licences, mais des petits plus sur des anciennes permettent encore de sortir ce genre de bijou vidéoludique.
Note : 9/10 (test réalisé par JohnCouscous)