Quand on voit des titres comme celui que j’ai pu tester récemment, on se dit ne pourra jamais contrôler la consommation de drogue dans des studios de création. Cela ne m’étonnerait franchement pas que dans celui de Young Horses, la consommation était très prononcée pour le scénariste de Octodad : Dadliest Catch, mais cela donne quelque chose de bien fun !
Paul le poulpe
– Hey les mecs, j’ai une super idée là ! V’nez on fait jouer un poulpe dans une famille d’humains, et la bête ne doit pas se faire remarquer, même pas par sa femme ou ses gosses ?
– Ok, et ça fait quoi s’il se fait griller ?
– Bah ça se mange un poulpe grillé non ?
– … Ah bah oui, ahah ! Ok chucho on le fait !
Et c’est comme ça qu’un jour on pu voir tourner la video d’un octopus, en apparence complètement bourré, se déplacer en reversant facilement tout ce qu’il trouve autour de lui. Vu que ce genre de jeu est assez innovant entre son histoire et son gameplay, j’ai voulu me lancer !
On commencera tout d’abord par un mariage, dans lequel le poulpe s’unira avec une femme parfaitement humaine, et votre première mission sera de vous habiller et franchir sans encombre le chemin de l’autel pour aller vous unir, mais sans vous faire remarquer par les invités. Fort heureusement, la pratique sera nettement plus facile que la théorie, car la tolérance est très grande, en tout cas surtout au début. Pendant que la moitié de vos membres sera cachée sous les vêtements, il sera possible de déplacer les “jambes” avec les gâchettes arrières, et les “bras” (surtout dont celui d’action) avec les gâchettes avants.
Notre “héros” devra par la suite réaliser diverses actions comme faire les courses, ou emmener sa petite famille dans un aquarium, chose qu’il redoute, car il sera à tout moment susceptible de laisser découvrir sa véritable identité. Il faudra donc parfois contourner certains endroits pour éviter de se faire capturer, découper, ou manger !
Poulpe Fiction
Lorsqu’on s’aventure dans Octodad, c’est essentiellement pour son gameplay, et non pas pour y trouver le jeu le plus beau de tous les temps. Son style très épuré, et volontairement simple, suffit à donner un aspect graphique très acceptable. On y trouvera notamment des traits parfois grossiers (comment ça un steak haché n’est pas aussi gros qu’une pizza !?), mais le style choisi reste tout de même sympathique.
Le jeu se termine tout de même assez rapidement, car on est loin de la dizaine d’heures pour l’histoire, mais j’ai beaucoup aimé l’humour omniprésent entre les divers chapitres. En même temps, il est juste impossible de prendre cette histoire au sérieux, donc rangez tout de suite votre premier degré 😉 La partie sonore viendra compléter l’ambiance décalée avec son lot de “bloulibloup” comparable avec une discussion comme si vous étiez au fond de votre baignoire !
En prévision d’une bonne dose de rigolade, sachez qu’il existe un mode multi, dans lequel vous pourrez vous partager le contrôle des membres, afin d’encore plus galérer dans vos déplacements. Pourquoi pas après tout, cela peut constituer un bon défi entre potes ! 😉
Trophées
Bien que déclaré comme un easy 100%, certains trophées (comme bien lancer la bague de mariage à sa femme) requièrent une bonne dose de précision. Fort heureusement, ça permettra de jouer un peu plus longtemps au titre 😉
Voir la liste des trophées pour Octodad : Dadliest Catch sur PS4
Et donc ?
Ce jeu complètement fou (rappelant le 100m QWOP) apporte un peu de fraîcheur à la PS4. Avec ses graphismes suffisants et son gameplay innovant, Octodad : Dadliest Catch vaut carrément le détour. Avec son petit prix, le titre est suffisamment court pour éviter de lasser, mais les 100% de trophées, ainsi qu’une (au moins) partie en multi semblent obligatoires pour le rentabiliser pleinement ses 13,99 euros.
Bref, j’ai aimé 🙂
Note : 7/10 (test réalisé par JohnCouscous)