Aujourd’hui sort en salles le premier film réalisé par Jamel Debbouze, à savoir Pourquoi j’ai pas mangé mon père. J’ai eu la chance de le voir en avant-première la semaine dernière (grâce à Acer, partenaire du film), et je voulais vous partager mon avis sur cette séance.
Synopsis
L’histoire trépidante d’Édouard, fils aîné du roi des simiens, qui, considéré à sa naissance comme trop malingre, est rejeté par sa tribu. Il grandit loin d’eux, auprès de son ami Ian, et, incroyablement ingénieux, il découvre le feu, la chasse, l’habitat moderne, l’amour et même… l’espoir. Généreux, il veut tout partager, révolutionne l’ordre établi, et mène son peuple avec éclat et humour vers la véritable humanité… celle où on ne mange pas son père.
Le film
Il faut savoir que ce projet lancé il y a 7 ans maintenant, est le premier film d’animation européen pour lequel la motion capture a été utilisée. C’est à dire que les scènes ont été tournées par des vrais acteurs équipés de dizaines de capteurs, pour y enregistrer leurs expressions faciales ou autres mouvements corporels, avant d’être retravaillées en animations pour l’écran. Cette technique n’est pas nouvelle car déjà utilisée pour Avatar, mais aussi depuis de nombreuses années dans les jeux vidéo. Il s’agit là d’une adaptation du roman de Roy Lewis “Pourquoi j’ai mangé mon père“, publié pour la première fois en 1960, que Jamel s’est permis de complètement retravailler. Il s’est d’ailleurs autorisé un bon gros kiff, en adaptant ou intégrant les personnages qu’il voulait y voir. Cela va de la rencontre avec Lucie, sa femme à l’écran comme dans la vie (une Mélissa Theuriau méconnaissable), à Vladimir qui n’est autre qu’un bel hommage à Louis de Funes que je vous laisse apprécier.
Et donc ?
Lorsque j’avais découvert la bande-annonce, chose que je n’ai pas l’habitude de faire (on en découvre généralement beaucoup trop sur les films), je n’étais pas très enthousiaste. Mais on peut dire que j’ai agréablement été surpris par ce que nous propose Jamel. Même si les fans seront influencés par les nombreuses mimiques de son personnage, à commencer par son handicap, l’humour est bien présent. Cette découverte de l’évolution humaine, se veut très porteuse d’optimisme (une valeur phare pour l’artiste franco-marocain). Il bénéficie aussi d’un double sens de lecture, avec de l’apprentissage (sauf d’un point de vue grammaire !) pour les petits, à bon nombre de références pour les grands, et ce chouette projet mérite sa petite sortie en famille.
Pourquoi j’ai pas mangé mon père, débarque en salle dès aujourd’hui.
Hello. Je suis fan de ce genre scénario, et, en général, je me procure des films en streaming de ce genre en passant par les micropaiements de http://www.digital-global-pass.fr/ . Pour en revenir à ce divertissement, je dirais que c’est un coup de cœur et je pense que les cinéphiles ne manqueront pas de se jeter dessus. Ciao !