À la base Tearaway débarquait sur PS Vita il y a maintenant 2 ans, exploitant avec brio les capacités de la console portable. En portant le jeu sur PS4, était-il possible de faire tout aussi bien avec Tearaway Unfolded ?
Nous c’est nous, et vous c’est Vou
Pour l’intrigue, vous continuez d’incarner un petit personnage de papier (dans un monde qui l’est aussi), et vous êtes une sorte de dieu apparu via une brèche entre monde réel et monde virtuel, mais c’est plutôt des changements dont je vais vous parler. Exit le pavé arrière et l’écran tous deux tactiles, il est désormais temps d’exploiter les capacités de la Dual Shock 4, avec son pavé tactile avant (pour donner une direction au vent) et son côté gyroscopique (elle aussi) représentée grâce à la lumière projetée à l’écran. C’est d’ailleurs avec cette dernière que commence l’intrigue, semblant différente de la version portable. En apparence seulement, car les joueurs PS Vita ne seront pas perdus graphiquement, mais vont découvrir une nouvelle histoire adaptée de celle du petit écran. Là où on pouvait sauter dès le début en 2013, c’est un pouvoir qu’il faudra apprendre cette année (j’étais un peu frustré la première heure de jeu) (EDIT du 17/11 : C’était une erreur de ma part, j’étais tellement habitué à sauter après avoir terminé et platiné le jeu PS Vita que j’ai cru qu’on pouvait dès le début). Vous le constaterez, il m’est difficile de faire le test sans comparer avec la première version, et même si je trouve que le détour vaut d’abord le coup sur la portable, force est de constater que le boulot est fait sur cette version. On a l’impression de jouer à quelque chose de presque nouveau dans un univers qui ne l’est pas (oh, comme Destiny : Le roi des corrompus ?). Pour remplacer l’appareil photo en façade de la PS Vita, il est également possible, mais surtout “parfaitement” optionnel d’utiliser la Playstation Camera afin de faire une photo de “Vou” et la projeter un peu partout dans le décor. N’étant pas un grand amateur de Selfie, j’ai rapidement fait l’impasse de ce gadget (un peu comme quand j’avais pris un mur en photo sur la version PS Vita ! haha)
Les p’tits papiers
Comme laissé penser un peu plus haut, on retrouve donc le même univers graphique que le premier opus, à savoir un monde en papercraft qui a pour atout d’avoir vu sa qualité réhaussée grâce à son passage sur télé HD. ces niveaux de papiers sont toujours aussi vivants et les douces et entraînantes mélodies accompagnant votre progression ne sont qu’un pur moment de bonheur. Finalement, grâce à son portage quasi parfait et ses nouveaux mondes, on pourrait dire que ce Tearaway Unfolded aurait pu être parfait, si les problèmes de caméra avaient été résolu, mais il arrive trop souvent d’avoir à jouer avec le joystick droit pour bien se replacer sur la scène, mais c’est bien là le seul souci. À noter que le jeu m’a semblé un peu plus long que la première version, mais dans tous les cas on ne pourra pas critiquer le côté portage, là où l’expérience proposée se voit être sensiblement différente de l’originale, tout en conservant le charme dont il avait fait preuve la première fois. J’en profite pour faire une petite paranthèse, car grâce au blog officiel de PlayStation, nous avons appris quelques anecdotes fortes intéressantes à propos de l’univers Tearaway. Nous savons notamment qu’il a fallu 280 918 feuilles de papier pour réaliser tous les mondes du jeu, que le héros Iota aurait pu s’appeler Oola (avec une apparence différente), ou encore que chaque objet peut (en théorie) être créé avec du vrai papier. Je vous invite à tout lire sur leur article, j’ai appris pas mal de choses !
Trophées
Comparables avec ceux de la PS Vita (souvenez-vous, j’avais eu le platine), il vous faudra cependant un poil plus de temps ce coup-ci, et c’est finalement pas si mal d’avoir un platine un peu plus long. Il est dans ma ToDo list, bien sûr !
Voir la liste des trophées pour Tearaway Unfolded
Et donc ?
Faites-le sur PS Vita si ça n’est pas déjà et si vous possédez cette (belle) console, sinon cette adaptation PS4 se veut tout de même une belle réussite, et surtout un exemple d’adaptation d’une console Playstation à une autre. À faire, ou à refaire tout simplement.
Note : 8,5/10 (test réalisé par JohnCouscous)