Après une semaine de jeux vidéo assez intense, la Paris Games Week a donc fermé ses portes dimanche dernier, après 5 jours de salon. L’heure est donc au bilan, en tout cas, de ce que j’ai pu découvrir sur le salon.
Pour commencer, rappelons que le salon était cette année étendu sur 60.000 m², contre 50.000 l’an dernier (et 32.000 en 2013), et nous avons atteint un chiffre historique de 307.000 visiteurs (pour 300.000 prévus). Malgré les reproches que l’on entend sur le salon parisien, les chiffres parlent d’eux même, et prouvent à eux seuls qu’on fait toujours plus d’année en année. J’ai trouvé ça intelligent d’espacer les stands plus que d’habitude, laissant la foule circuler moins difficilement (je n’ai pas dit que c’était facile non plus).
Casque de réalité virtuelle
Toujours mieux qu’hier, et moins bien que demain, les (grosses) démos techniques continuent d’apparaître chez les différents constructeurs, et 2 essais ont particulièrement retenu mon attention.
Tout d’abord celui du PlayStation VR avec le jeu The London Heist, sorte de GTA like où on incarne le passager d’une voiture, et où il faut s’occuper de tirer sur les malfrats qui vous poursuive. Équipé d’un PS Move dans chaque main, vous pourrez évidemment utiliser votre arme, mais aussi ouvrir votre portière, ou encore changer la station de radio.
Mon 2ème test aura été celui du HTC Vive avec un environnement encore plus prenant, car j’étais dans une salle fermée de quelques mètres carrés, à pouvoir me déplacer. Plusieurs atmosphères différentes, sur un bateau échoué en profondeur, dans un désert à affronter les zombies, ou encore dans un bureau avec ses quelques tâches du quotidien à réaliser, toutes étaient assez prenantes et très immersives.
C’est intéressant de voir qu’à chaque fois le retour à la réalité prenait quelques secondes. C’est à la fois ce qui attire et peut inquiéter. Quel effet pour le crane d’avoir le poids d’un casque pendant plus qu’une démo ? Quel espace à aménager chez soi ? Jusqu’où peuvent aller les sensations d’un tel jeu ? J’ai quand même peur que les accidents domestiques que provoquaient la Wii soeint bien loin de ce que pourraient faire les casques de réalité virtuelle.
PlayStation
Par contre, il faut avouer que PlayStation a littéralement “niqué le game” : ils avaient le plus beau, le plus gros, le plus bruyant et le plus impressionnant stand de la PGW. Ajouté à ça, mention spéciale aux gros ballons bleus qu’on voyait juste partout dans les allées, et au plafond¹.
En plus de ça, ils étaient les seuls à organiser une conférence (et pour la première fois à Paris), dont je vous parlais il y a quelques jours, et pour laquelle je suis toujours aussi fier d’avoir été invité.
S’en sont suivi 2 évènements spéciaux réservés à quelques élus, avec la possibilité de découvrir la démo d’Uncharted 4 en multi (que je n’ai pas voulu tester, je veux en voir le moins possible sur le jeu), puis une rencontre avec l’équipe de Media Molecule le lendemain. C’est sans doute cette seconde soirée qui m’a le plus marqué, car les discussions avec les gens de MM m’ont bien marqué. Je pense qu’on a appris plus de plus qu’il ne fallait, et cela a été un plaisir de discuter notamment avec Alex Evans, que j’avais croisé à une MasterClass quelques mois plus tôt.
La PGW, c’est aussi…
Pour terminer, je ne vais pas vous parler des succès annoncés pour lesquels les foules étaient en délire (genre les Call of Duty et compagnie), et pour lesquels vous avez déjà lus les avis sur d’autres sites, mais plutôt de quelques rapides découvertes intéressantes à mon sens.
– Un de mes coup de coeur est venu pour le jeu Badass, testé dans la GameConnection (dans une zone non accessible au public). “Petite” démo développée en quelques jours par un mec de chez Motion Twin (le jeu La Brute en flash, ça vous parle ?), qui devraient débarquer début d’année prochaine sous forme de 5 épisodes d’environ 2 heures de jeu chacun, à d’abord voir le jour sur Steam avant d’éventuellement arriver sur console en complet par la suite. Au début, cela m’a graphiquement rappelé un certain Lone Survivor, avec un rythme un peu plus vivant et un humour omniprésent. À suivre !
– Un autre coup de coeur (continu) depuis la GamesCom, c’est encore pour Last Fight qui est le stand que j’ai le plus squatté cette année. Chaque build apporte son lot de petits ajustements et me donne envie de vite l’avoir à la maison pour me taper sur la gueule avec des copains.
– Pour terminer, j’ai évidemment encore été impressionné par l’ampleur prise par le esport, avec notamment le partenariat créé entre Glory4Gamers et PlayStation avec le lancement de la PS Plus League mise en avant pour remporter un plus ou moins gros chèque en fonction du tournoi. Je me suis d’ailleurs récemment inscrit sur G4G, mais je ne pense pas (encore ?) avoir le niveau requis sur les tournois essayés.
Et donc ?
Une (et pas un !) Paris Games Week de plus en plus réussie, avec quasiment autant d’affluence que la GamesCom, dans un espace 3 à 4 fois moins grand. À force de faire mieux chaque année, le salon devient une étape incontournable dans le grand et beau monde du jeu vidéo.
¹À noter que, comme d’habitude, je n’ai perçu aucune rémunération pour parler de PlayStation, je juste fan de la marque ! 😉
Bon, apparemment les chiffres sont un peu bidonné, comme ceux de l’année dernière, mais je pense la même chose. Un très bon salon que j’aimerais continuer de voir grossir.
Ola. Je n’ai malheureusement pas encore eu la possibilité d’essayer le jeu The London Heist, mais je pense le faire sous peu. Cependant, j’aime bien ton article. Très pertinent ! Bonne journée.