Certes, tous les gros sites ont déjà testé, terminé, validé cette pépite qu’est Uncharted 4 depuis le mois dernier, mais cela n’empêche pas de confirmer tous les avis que l’on a pu voir ces dernières semaines, car oui, Uncharted 4: A Thief’s End est un véritable petit bijou ! Voici un récit de mon aventure dans le monde de Nate, dépourvu de tout spoil.
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Nathan is back !

Entre les 908 jours qui ont séparé l’annonce officielle de la sortie, j’ai cherché au maximum à éviter toute information, vidéos ou screenshots du jeu, cherchant comme pour les précédents opus à découvrir un maximum de surprises de ce qui pouvant potentiellement être mon GOTY 2016. Ouais, on peut dire que je suis fan. Depuis les 5 “petites” années qui séparent le 3 du 4, on a également changé de numéro de console (là aussi de 3 à 4) et en dehors de l’aspect graphique, les fans en attendaient beaucoup. Là où Naughty Dog nous avait habitué à sortir une trilogie par console, et malgré un écart bien plus qu’autorisé avec la pépite qu’est (toujours) The Last of Us, Drake est donc de retour en s’imposant d’entrée sur la PS4.

Quoi qu’il en soit, Nathan est une fois de plus embarqué dans une chasse aux trésors improbable (je préfère même vous éviter le synopsis si vous ne le connaissez pas), dans laquelle on sait d’avance que tout terminera forcément bien, vu c’est la “formule Uncharted”, et notre héros a l’habitude de toujours savoir se sortir des situations, même les plus improbables. Quel véritable plaisir cela a été de retrouver certains personnages mythiques de cette licence, d’autant plus que l’histoire et les émotions créés par et entre les protagonistes valent le coup d’être vécues.

Ventriglisse

Côté gameplay, on retrouve tout ce que sait faire un bon Uncharted (mais, y’a-t-il eu des mauvais ?), on cours, on grimpe, on saute, on shoot, on pense que tout est foutu, mais en fait non. Dans la recette très bien orchestrée par Naughty Dog, les codes se retrouvent assez facilement, et après avoir (re)vécu de bonnes surprises dès le début identifiables par les fans de la marque (ooooh, ce chapitre 4 de foooouuu), on se rend très vite compte que tout ce qui pouvait être critiquable dans les précédents opus avait l’intention d’être amélioré avec ce changement de console. Le déplacement d’objets utiles à grimper s’avère par exemple être beaucoup moins carré, tout en restant intelligemment permissif.

On note également l’apparition d’ajout dans le gameplay, comme le grappin (qui est assez intelligent pour parfois revenir à vous tout seul), le piolet pour l’escalade ou encore un concept de glissades sur les pentes trop obtues, dans le but de vous faire progresser autrement qu’horizontalement ou verticalement. Au début c’est rigolo, mais vers la fin j’ai quand même réussi à me dire “ah, encore une glissade ?”. Mais là aussi, j’apporte quelques côtés trop négatifs. C’est également le retour de véhicule à 4 roues, et je vous demanderai juste de retenir que le chapitre 11 est juste… dingue !

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12 jeux en 1

Il faut dire aussi, que ce Thief’s End a bien su s’inspirer de ce qu’il se fait de mieux chez la concurrence. Pour citer quelques exemples on peut parler de Hitman, pour son côté inflitration avec une jauge de détection par les ennemis, de Tomb Raider avec ses dialogues optionnels (en même temps, après ce que TR avait copié c’est de bonne guerre) de Telltale pour ses choix de dialogues ou encore le lock d’ennemis comme dans un Metal Gear Solid ou un Far Cry. On pourrait accuser Uncharted 4 de plagiat, mais il parait qu’ “on a rien depuis Pong”, et puis ces ajouts aident à varier certaines phases de gameplay, tout en gardant une véritable identité, alors pourquoi s’en priver ?

Concernant maintenant l’aspect visuel… Putain que c’est beau ! Veuillez excuser mon langage, mais aucun jeu ne m’avait fait cet effet sur console, depuis le magnifique The Order 1886 une année plus tôt. Les décors sont ultra riches et très variés (on voyage toujours dans un Uncharted) et les temps de chargement sont assez courts une fois la partie chargée. les enchaînements entre cut scènes et vrai jeu sont hyper fluides et propres, on note la qualité de le travail de fou qui a été fait depuis Drake’s Deception, déjà magnifique à l’époque. De plus et malgré les espaces plus ouverts que sur PS3, on garde un côté tunnel à la progression dans les chapitres, et rares sont les phases dans lesquelles on pourrait se perdre en avançant. J’ai quand même noté quelques petites failles, comme par exemple l’absence de reflet quand on aperçoit le héros dans un miroir, bah alors ?… Sinon, les voix françaises sont doublées par les mêmes acteurs qu’avant, et c’est encore là une des meilleurs VF depuis l’arrivée de la génération PS3, il ne faut pas s’en priver ! En ce qui concerne le reste de la partie sonore, certaines musiques mythiques ont été remixées, mais j’en suis rapidement (re)tombé sous le charme. Vous l’avez compris depuis un moment, mais ce jeu me transporte.

Rhythm Paradise

Il m’a fallu un peu moins de 18 heures pour terminer le jeu dans son premier run, mais j’ai passé plus de 2 heures immobile, partagées entre la recherche de trésors (et ouais !) mais aussi à juste admirer et me perdre dans la qualité des décors proposés. Hein, je l’ai déjà dit ?… Quoi qu’il en soit j’ai quand même ressenti une mini lassitude dans le dernier quart du jeu, la faute à un enchaînement beaucoup trop rythmé pendant une majeur partie du jeu. Je n’ai pourtant pas été jusqu’à m’ennuyer, et il m’a été difficile de ne pas le terminer trop vite (j’ai du faire ça en 4 ou 5 sessions), car c’est un jeu que j’avais attendu depuis tellement longtemps, que je tenais à savourer chaque instant.

Si l’histoire ne vous suffit pas, il existe comme depuis Uncharted 2, un mode multi qui est (selon moi) anecdotique, et dont je n’ai pas vraiment envie de vous parler (l’ayant découvert juste pour les trophées). En tout cas, il a le mérite d’exister, et propose un choix assez complet malgré le côté un peu classique de la chose. Il manque peut-être juste un peu de choix de perso, et c’est chiant de toujours se retrouver avec 3 ou 4 Nathan Drake dans son équipe de gentils, mais soit, c’est un détail.

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Trophées

Je vous en avais déjà parlé ici, et malgré les efforts faits pour moderniser la liste des trophées, mais il existe un glitch qui permet notamment de terminer le mode extrême + le speedrun de 6h en quelques minutes avec une méthode trouvée ici (merci Samy pour le tips !). Certes, ça n’est pas très glorieux, mais je préfère passer mon temps à chercher les trésors sans guide, et réaliser les quêtes annexes. Du coup, le temps pour obtenir le platine est très variable, si vous utilisez le glitch ou non.

Trophée Platine Trophées Or Trophées Argent Trophées Bronze Voir la liste des trophées pour Uncharted 4: A Thief’s End Trophées Bronze Trophées Argent Trophées Or Trophée Platine

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Et donc ?

Comment résumer mon avis sur cette perle que nous a pondu PlayStation ?…

Vous avez une PS4 ? Achetez le !

Vous n’avez pas de PS4 ? Achetez la !

Ce jeu justifie à mon sens l’achat de la console, et il a su concentrer tout un tas de petites choses pour en faire un jeu presque parfait. Merci chère équipe de Naughty Dog, mais je ne veux pas d’Uncharted 5, contentez-vous d’abandonner Nathan Drake sur ce succès.

Note : 9/10 (test réalisé par JohnCouscous)

Uncharted 4: A Thief’s End, test du jeu sur PS4
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Un avis sur « Uncharted 4: A Thief’s End, test du jeu sur PS4 »

  • 1 juillet 2016 à 6 h 25 min
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    Uncharted 4 est tout simplement le meilleur jeu de cette generation. Un sans faute, du tres grand art. Une fin magistrale pour une serie culte. Merci Naughty Dog!

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