[COMPTE-RENDU] Prise en main de Dishonored 2

Hier, j’ai eu la chance d’être convié dans les locaux de Bethesda pour découvrir ce qui devrait être un gros hit de cette fin d’année 2016, à savoir Dishonored 2.

C’est lors d’une session hands-on de deux heures que j’ai pu me familiariser avec cet univers que je ne connais que peu (le premier Dishonored avait été testé ici-même, mais ça n’était pas moi), et après tous les prix que ce premier opus, il n’est jamais trop tard pour se lancer dans cette licence.

Avant de me rendre à cette session de test, j’ai profité pour rattraper (une partie de) mon retard sur la licence, en lisant l’intéressant dossier proposé par JV le mag ce mois-ci, et ce qui m’a frappé, c’est le souci du détail proposé par Arkanes Studios. Le studio a parfaitement conscience que la majorité des joueurs s’attardera pas sur des détails, qui pourtant ont été conçus avec autant de plaisir que tout le reste du jeu. Cela va par exemple d’une gravure cachée sur une table, à du mobilier qui magnifie le décor dans lequel on évolue. D’ailleurs, j’avais pu découvrir quelques œuvres issue de la conception du premier lors de mon passage à l’expo l’Art dans le Jeu Vidéo, qui prouve bien tout le boulot accompli par les équipes.

En ce qui concerne maintenant la session de playtest, et avant de me lancer dans le chapitre 4 du jeu (en tout cas une partie), je devais commencer choisir un personnage entre Emily Kaldwin et Corvo Attano, et j’ai très vite opté pour Corvo… complètement par hasard. Il s’agissait là d’une version non finalisée, même si je pense qu’à moins de 2 mois de la sortie on peut déjà se faire un bon avis de ce que pourra donner la version définitive. Le but était de s’introduire dans le manoir mécanique de Kirin Jindosh, afin d’aller tuer ce dernier, après avoir sauvé Anton Sokolov.

Après un bon temps de prise en main (c’était pas si mal de pouvoir y rester deux heures), et après beaucoup de morts bêtes au départ, j’ai réussi à prendre plaisir et m’habituer aux différentes mécaniques des pouvoirs. On s’approprie les armes du perso, on se rend vite compte du potentiel en appréciant Dishonored 2 à sa juste valeur. Là où il est possible d’essayer de rusher en tuant tout le monde jusqu’à atteindre son objectif (ce que j’ai commencé par faire), on peut aborder la chose plus stratégiquement, en misant plutôt sur l’infiltration tel un pacifiste qui ne veut tuer personne (sauf si l’objectif l’impose).

J’apprécie le fait qu’on puisse aborder le jeu d’une manière totalement différente d’un joueur à l’autre, et dans les 2 cas, cela n’enlève rien au sublime univers dans lequel on évolue. Cette ambiance steampunk est juste prenante, et la direction artistique est magnifique. En ce qui concerne les protagonistes, et même si la totalité des pouvoirs d’Emily (qui se veut être l’héritière de l’empire) et Corvo n’étaient pas encore accessibles, il y a fort à parier qu’on nous réserve encore de bien belles surprises.

Ce qu’on sait déjà, c’est qu’un arbre de compétences sera disponible, et ce sera à vous de décider vers quel type de gameplay vous souhaitez voir évoluer votre perso en choisissant les bons pouvoirs, entre bourrinage ou infiltration.

Déjà bien hyppé par ce que j’avais pu voir lors de la conférence Bethesda au dernier E3, je suis encore plus impatient de plonger dans cet univers prenant, et exploiter au maximum les pouvoirs de Emily et Corvo. Dishonored 2 sera disponible le 11 novembre prochain sur PS4, Xbox One et PC, et si vous appréciez l’univers et les riches possibilité que vos offrir ce gameplay, je ne vois pas comment vous pourriez passer à côté. D’ailleurs, si vous précommandez le jeu il vous sera possible d’y jouer dés la veille (et ainsi en profiter pour bien le squatter pendant ce jour férié, haha). Vous trouverez plus d’infos sur le site de Bethesda.

On termine par une nouvelle vidéo de gameplay disponible depuis hier, à découvrir ici :