Tout juste quatorze jours après la 45ème édition des P’tits Couscous, voici 3 nouveaux jeux auxquels j’ai joué ces dernières semaines. J’y parle de bolides qui roulent, mais surtout d’aventures un peu spéciales.
Forza Horizon 3 sur Xbox One
On commence tout d’abord par un jeu que j’avais déjà eu l’occasion de vous présenter ici, et qui s’est vite imposé comme LA référence en terme de jeu de courses automobiles. Dans cette exclue Xbox One (sur consoles, car le titre existe aussi sur PC), vous devez participer au festival Horizon, sorte de show réservé aux fans de gros bolides. On dit du jeu qu’il est la version arcade de ce que sait proposer la saga des Forza Motorsport en terme de simulation, et toute la force de Forza Horizon 3 réside dans son côté accessible pour les débutants (ou flemmards qui n’aiment pas toucher aux configurations… oui, je m’inclue dedans), tout comme aux puristes qui se feront un plaisir d’aller bidouiller la tonne de réglages pour obtenir une conduite beaucoup plus proche d’une réelle simulation. Dans le festival Horizon, votre rôle sera de personnaliser les différentes courses du festival (you’re the boss!), que vous parcourrez ensuite dans le but d’engranger un maximum de fans, et ainsi vous étendre sur la map, ce qui offrira un grand contenu, riche et varié. Les modélisations des très nombreux (> 300) véhicules est vraiment sublime, et c’est un franc plaisir de rouler dans ce décor australien (pays où on roule à gauche, rappelons-le !) particulièrement joli et varié (plage, désert, forêt, etc.), en alternant entre les différents types de 4 roues, allant même jusqu’aux buggy et autres 4×4. J’ai particulièrement apprécié le côté interaction avec vos amis sur le live, que vous “croiserez” souvent sur votre carte. Même si ce n’est pas vraiment vos amis qui roulent, c’est toujours sympa de croiser le nom de ses copains sur les route, et rien ne vous empêche d’aller défier leur (vraie) performance lors de défis chronométrés, dans le but de les battre évidemment. Un mode online s’offre également à vous si vous souhaitez affronter d’autres joueurs en temps réel. Je ne suis pas un grand fan de jeu de voiture, mais j’ai trouvé là un successeur de Burnout Paradise dans mon cœur.
P’tite note : 4,5/5 (p’tit test réalisé par JohnCouscous)
Yesterday Origins sur PS4
Parlons désormais de Yesterday Origins, qui n’est autre que la suite de Yesterday sorti 4 ans plus tôt. Dans cette suite développée par les espagnols de chez Pendulo Studios (notamment auteurs de la saga culte des Runaway), on retrouve une fois de plus un jeu d’aventure en point & click, dans lequel on va incarner 2 personnages principaux, à savoir John et Pauline. Ce M. Yesterday est né au XVème siècle durant l’inquisition espagnole, et continue de vivre jusque dans notre siècle actuel. Si vous faites un rapide calcul vous comprendrez vite qu’il est âgé de plus de 500 ans du à son pouvoir d’immortalité, mais qui n’est pas sans effet secondaire. En fait, il peut mourir, mais revient chaque fois à une (nouvelle) vie dans laquelle il a perdu la mémoire, au contraire de Pauline qui a le même “pouvoir”, mais à l’avantage de se souvenir de tout. C’est une belle introduction pour (ré)apprendre à se découvrir en essayant juste de récupérer des indices laissés dans son passé, comme par exemple l’utilisation de vidéo sur son smartphone qui lui rappelle brièvement son identité. C’est dans cette quête de découverte de soi que Pauline et John vont faire un tour d’Europe, en passant par les Pays-Bas ou l’Écosse. Après un premier chapitre au début de votre vie dans lequel la difficulté peut paraître repoussante à cause de logiques parfois farfelues, on se prend vite à utiliser son bon sens, en associant plusieurs objets entre-eux pour parvenir à ses fins. Je spoile très légèrement le prologue, mais j’ai trouvé ça quand même un peu particulier d’avoir à frotter un crapaud sur une choppe de bière afin d’espérer pouvoir échapper à un gardien de prison, haha ! Quoi qu’il en soit, cette intro/intrigue vous forme sur la capacité de bien utiliser les différents objets que vous rencontrez, pour finalement donner une histoire bien écrite. Malgré une interface pas vraiment intuitive et une ambiance musicale un poil trop légère, j’ai particulièrement apprécié la DA et l’ambiance BD de cette aventure, qui se termine en une dizaine d’heures, variables selon votre capacité à résoudre certaines séquences. En plus du style de jeu, l’univers et l’esprit ne sont pas sans rappeler un Chevaliers de Baphomet, plus travaillé graphiquement et plus mature dans l’esprit, malgré un humour espagnol bien présent, et même plutôt fun.
P’tite note : 4/5 (p’tit test réalisé par JohnCouscous)
Silence sur PS4
Encore et toujours une suite pour conclure ce trio de jeu présenté aujourd’hui avec Silence, un autre jeu d’aventure en point & click qui n’est autre que la suite des Chroniques de Sadwick, de Daedalic. Une nouvelle fois, je n’avais pas joué au précédent opus, et après discussion avec une personne l’ayant fait, il était sans doute difficile d’avoir la même approche, sans pour autant gâcher le plaisir du jeu. L’histoire commence lorsque Noah s’occupera de protéger sa petite soeur Rennie, après avoir échappé à des bombardements visant la ville dans laquelle ils se trouvent, en commençant par essayer de lui redonner le moral, le temps d’appréhender ce duo charismatique. Malheureusement, l’abri ne tiendra pas longtemps, et vous entrerez dans le vif du sujet en incarnant les personnages chacun de leur côté. On découvre ainsi Silence, un monde fantastique à mi chemin entre vie et mort, à la fois aussi féerique que tragique. Votre duo ne sera jamais vraiment seul, car vous ferez la rencontre de plusieurs personnages, présents pour vous guider dans une quête que vous ne soupçonnez pas encore. Un autre personnage est jouable, avec Spot qui n’est autre qu’une sorte de chenille qui a la particularité de pouvoir se transformer en 3 états : naturel (et trop mignon), plat (comme une planche de bois) ou rond (gonflé et rebondissant). Ces 3 états vous permettront souvent d’être une issue vos soucis rencontrés, pour traverser une zone, ou encore renverser un objet en se gonflant. Ce qui est dommage, c’est qu’à part un passage où j’ai lutté (pour rien…), l’ensemble des énigmes s’avère trop simple, et les déplacements parfois confus de nos héros dans certains plans, ne laissent pas de place au doute étant trop dirigistes. En ce qui concerne la DA, et comme pour Yesterday Origins dans un tout autre style, elle est magnifique. Entre décors, personnages et éléments avec interactions, c’est un joli conte dans le lequel on est transporté. Les voix sont particulièrement attachantes et subliment le duo, surclassant (malheureusement ?) l’ensemble des personnages secondaires, qu’on oubliera trop vite une fois disparus de l’écran. J’ai mis 5 petites heures pour arriver au bout, et malgré quelques choix sans incidences au cours de l’aventure, seule la fin du dernier chapitre pourrait donner envie d’être rejouée. Pour le reste, à part pour l’obtention du trophée platine, pas sûr qu’on ai envie d’y revenir.
P’tite note : 4/5 (p’tit test réalisé par JohnCouscous)
À très vite pour de prochains nouveaux P’tits Couscous.