Après s’être essayée au test de Among the Sleep, je vais de nouveau laisser la parole à Marion pour ce test du flippant et très attendu Resident Evil, qui s’etait déjà écoulé à 2,5 millions d’exemplaires dans le monde une semaine après sa sortie.
Encore une histoire de meuf…
Comment se retrouver en plein milieu d’un cauchemar en quelques heures ? Prenez votre copine qui a disparu pendant 3 longues années, puis du jour au lendemain, vous recevez une vidéo vous indiquant qu’elle est peut-être encore en vie. Votre premier réflexe sera FORCÉMENT de partir à sa recherche. Pour vous éviter des problèmes, je vous conseille de dire oui, et c’est en tout cas ce que va faire Ethan déterminé à retrouver Mia. Les indices laissés par la jeune femme nous mènent en plein cœur de la Louisiane, sur une propriété délabrée plus qu’effrayante, celle des Baker. Une famille complètement timbrée qui accessoirement, est soupçonnée d’être impliquée dans plusieurs disparitions et meurtres dans la région. On s’aperçoit très vite que les Baker sont capables de bien pire notamment réaliser des tests sur des êtres humains. Une fois le pas de la porte franchi, on sait que le retour en arrière est impossible et que sortir de cette immense maison aux fenêtres et aux portes barricadées ne sera pas une tâche facile.
Professeur Ethan Layton ?
Si vous vous attendiez à un jeu de shoot à sensation avec des hordes de zombie qui popent un peu partout, oubliez tout de suite et retournez sur Dead Rising ! Certes, on a pour la première fois dans la série une vue à la première personne, mais je vous préviens on s’éloigne pas mal des derniers épisodes, où nous pouvions nous procurer des armes de gros calibre, et où les ennemis nous attendaient à chaque recoin de la map. Ici, Resident Evil Biohazard met surtout l’accent sur l’histoire et (re)priorise le coté énigme que nous avions dans le tout premier (tout comme le manoir d’ailleurs). Portes fermées, passages secrets, indices cachés, vous devrez obligatoirement passer plusieurs fois dans les mêmes pièces de la maison pour sortir de cet enfer et découvrir le secret des Baker. Et ah oui… sauver Mia ! À mon sens, la licence s’était pas mal essoufflée depuis le 5, mais Capcom a su prendre du recul et redonner un petit coup de boost à la série. Grosse surprise avec Resident Evil 7 qui joue vraiment avec nos nerfs sans pour autant forcer sur les modes de combat. Mais attention, cela ne veut pas dire que vous restez seul bien longtemps puisque vous aurez chaque membre de la famille à affronter (même ceux qui nous paraissent les plus inoffensifs) ainsi que le résultat de leurs expériences relativement impressionnantes.
Et sinon la sortie c’est par où ?
Si vous vous demandez si toute l’histoire se passe dans cette fameuse maison dont je vous parle depuis le début, la réponse est non, d’autres endroits restent à découvrir. C’était en effet ma première frayeur en commençant le jeu, car plus j’avançais et plus la sortie me paraissait loin et inaccessible. Bien que l’endroit donne tout de suite le ton et un sentiment d’insécurité totale au joueur, on a qu’une seule envie c’est de passer à autre chose, sauf que la suite n’est pas forcément plus rassurante… Pour la première fois depuis longtemps, on retrouve ici un vrai survival horror digne de ce nom. Univers sombre et sinistre aux graphismes assez dingues, un cocktail plutôt réussi pour faire monter la pression. Le mode VR (pas encore testé ici) ne fera qu’accroître cet aspect horrifique qui a mon avis donnera l’impression d’être personnage sorti tout droit d’un film d’horreur.
C’est déjà fini !
Au tout début, on n’est pas forcément rassuré et l’ambiance huis clos est assez frustrante. On réfléchit 10 fois avant d’ouvrir une porte ou on pose la manette en prétextant “je fais une petite pause là” après 10 minutes de jeu. En prenant mon temps, j’ai terminé l’histoire en une bonne dizaine d’heures. Mais les plus résistants d’entre vous qui auront envie de rusher sans se soucier de ce qui peut arriver à Ethan le termineront en 8/9 heures très facilement la première fois. Tout dépend du mode de difficulté choisi, si vous envisagez le platine dès le début, et surtout, vous l’aurez compris, de votre niveau de courage.
Trophées
En parlant de trophées, il va falloir être motivé pour décrocher le platine. Pour les plus faciles d’entre eux, ils seront débloqués au fur et à mesure de l’histoire. Pour les autres vous devrez réaliser des actions bien précises, fouiller chaque endroit, terminer toutes les difficultés ou encore se taper le fameux speedrun. Si je vais le faire ? La réponse est non. C’est bon, je pense que niveau angoisse j’ai déjà donné, mais pour les plus motivés comptez entre 20 et 25 heures, idéalement 3 runs, et (sans doute) quelques litres de sueur en moins.
Voir la liste des trophées pour Resident Evil 7
Un Kinder surprise de l’horreur !
J’ai longtemps hésité avant de me lancer dans l’aventure Resident Evil 7. Il faut dire que le passé décevant de la série ne laissait présager rien de bon, sans parler du tout premier trailer et de la démo qui ne m’avaient pas réellement convaincu. Mais c’est avec amour et trouille que je l’ai terminé en un seul week-end. Le fait d’incarner un personnage qui n’a, pour un fois, rien à voir avec Umbrella Corp (qui est impliquée ou pas à votre avis ?) ainsi que le mode FPS, nous donne une impression de renouveau et d’originalité pour la license. La seule petite chose à reprocher (il en faut bien !) c’est son début un peu longuet, les temps de chargement qui m’ont paru parfois interminables et le boss de fin… (no spoil !) Malgré tout, j’attends avec impatience les DLC qui devraient sortir très prochainement !
Note : 7/10 (test réalisé par Marion)