Après un premier lot de 9 jeux (re)découverts à la Gamescom 2018, je poursuis donc mes retours et vous en donne maintenant sur une nouvelle série de jeux. Partie 2 : c’est parti !

Vacances obligent, je suis un peu plus long que j’aimerais à publier mes différents retours sur les jeux vus pendant la Gamescom 2018, mais je continue à parler aujourd’hui d’une nouvelle série de 9 jeux que j’ai (majoritairement) pu prendre en main lors de mon passage à Cologne en fin de mois dernier.

Life is Strange 2
Bien qu’étant arrivé un peu trop tard à Cologne, ce qui m’a valu de louper la soirée de lancement de ce deuxième vrai épisode, il faut savoir que j’attends tout particulièrement cette suite. Après avoir pu passer une longue soirée à la découverte de Captain Spirit (toujours disponible gratuitement sur les stores !), un personnage issu de Life is Strange 2, mon impatience n’a fait que grandir à l’idée de retrouver les différents protagonnistes d’Arcadia Bay. Par contre, je ne peux que vous apporter que peu d’infos sur le jeu, tant je préfère me préserver au maximum de ce qu’à pu faire l’équipe du jeu original. Si vous voulez en apprendre plus, je vous inviterai juste à regarder la vidéo situé un peu plus bas. De mon côté, j’attends donc sagement la sortie qui arrive à la fin du mois, même si je me demande encore si je ne vais pas attendre la sortie de tous les épisodes… Après (une courte) réflexion, je me dis que j’aurais vraiment du mal pour celui-ci. Vite, sortez le début de Life is Strange 2 !
Date de sortie : 27/09/2018 (sur PS4, Xbox One et PC)
Vidéo de 19 minutes de gameplay à voir ici.

Blacksad : Under the Skin
Après vous avoir parlé la dernière fois des trois jeux Microïds, j’en ajoute un quatrième du nom de Blacksad. Si vous êtes amateur de BD, vous aurez peut-être reconnu ce nom, puisqu’il s’agit d’une histoire (totalement inédite) issue de ce même univers. Dans cette histoire policière et animalière, on s’imprègne vite de l’ambiance de New Yrok dans les années 40 à 50, dans un jeu narratif où des choix seront à faire, une recette bien connue des jeux Telltale. Entre QTE et choix plus posés et réfléchis, on mènera donc une enquête tel un vrai détective, en récoltant un maximum d’indices tout en les mettant en commun afin de résoudre des mystères qui se dressent devant vous, non sans un humour prononcé du héros John Blacksad. Le but sera ensuite de prendre des décisions pour tirer ces conclusions, en passant par une certaine passion pour les objets à collecter, représentés par des images à collectionner dans un album type Panini. Notons aussi que Juanjo Guarnido, le dessinateur original de la BD, n’intervient pas sur le design mais est là pour valider le boulot réalisé graphiquement.
Date de sortie : 2019 (sur Switch, PS4, Xbox One et PC)
Trailer à voir ici.

The Dark Pictures : Man of Medan
Autre jeu directement découvert sur le salon, il s’agit d’un titre développé par Supermassive Games, qui n’est autre que l’équipe auteur de Until Dawn, que j’avais adoré à l’époque. C’est donc avec plaisir que j’ai été testé The Dark Pictures, où là aussi seule une petite dizaine de minute m’a suffit à me dire que je ne voulais pas en voir plus, et que je voulais tout simplement profiter de l’expérience à la maison. Des amis sur un bateau où une tempête arrive et… évidemment, ça tourne mal, une lampe torche à la main et on va s’aventurer dans des plans sombres, dans une ambiance à l’inspiration digne d’un film d’horreur, avec jump scares à la clé. Il faut savoir que ce n’est pas seulement une seule histoire qui va débarquer, mais plutôt une série composée de différents jeux qui forment l’anthologie The Dark Pictures. A l’instar de la série Black Mirror, chaque épisode aura sa propre histoire et son propre casting. Le premier épisode arrivera l’an prochain, mais rien n’a encore été communiqué sur la fréquence de publication des futures épisodes.
Date de sortie : 2019 (sur PS4, Xbox One et PC)
Trailer à voir ici.

Windjamers 2
On change totalement de registre et après trois titres très narratif, on passe sur des jeux qui ont beaucoup moins de textes. On commence par une petite surprise du salon, cette surprise que fut Windjammers 2, pour lequel j’ai pris un RDV un peu à l’arrache le jour même, ce fut un grand plaisir de pouvoir jouer avec un fresbee dans une suite qui aura attendu pas moins de VINGT-QUATRE ANS ! La version que j’ai pu essayer n’est encore qu’au début de ce qu’on pourra voir, car l’objectif premier était surtout de retranscrire le gameplay du premier titre, objectif vital pour la réussite de cette suite. Mais cette version alpha laisse présager quelques évolutions sympa, pour faire suite au portage arrivé sur console et PC l’an dernier (et Switch très prochainement). Comme sur un jeu de combat, on pourra désormais charger sa barre de spécial, pour lancer une attaque plus dévastatrice que jamais. Difficile de vraiment en dire plus, étant donné qu’il n’y avait “que” 2 persos jouables sur un seul stage, mais une chose semble sûre, c’est que nous devrions retrouver les sensations de l’époque, en attendant d’en (sa)voir plus d’ici l’an prochain.
Date de sortie : 2019 (sur Switch)
Teaser à voir ici.

Inlight
Il m’a fallu entendre un “Si t’as quelques minutes, je te recommande de tester Inlight, c’est un tower défense à une seule tour où tu fais des kaméhaméha avec 3 boutons” pour y croire et aller essayer cette petite perle visuelle sur Switch. Le pitch était pas forcément révélateur, mais ce sont surtout les illustrations qui m’ont d’ailleurs donné envie. Entre ça et des animations que je trouvais tellement bien réussies pour un jeu de si petite envergure, une personne de la petite équipe indépendante m’a rapidement confié qu’à la base il n’était pas forcément prévu de faire un jeu vidéo, mais plutôt un film d’animation. C’est quelque chose qui se ressent assez vite, et au final donne un excellent dynamisme au coeur du jeu, qui est de protéger votre tour Maya via 3 actions : tirer un “simple” faisceau sur vos ennemis en orientant le stick, activer une onde de choc quand ils arrivent en trop grand nombre, ou encore en geler certains histoire de temporiser, dans des moments où ça arrive dans les 4 coins de l’écran. En attendant d’avoir un financement supplémentaire via le Kickstarter qui a été lancé pendant la Gamescom, on devait simplement se contenter d’un mode survie, mais ce petit jeu a beaucoup de potentiel pour faire quelque chose de très sympa.
Date de sortie : Q1 2019 (sur Switch, PS4, Xbox One et PC)
Trailer à voir ici.

Invisiballs
Dans la série “Oh, un jeu avec des lignes !“, il ne m’aura pas fallu beaucoup de temps pour m’approcher et prendre la manette pour tester Invisiballs, alors même que le créateur du jeu n’était à ce moment-là pas sur son stand. Sous ses airs de PacMan avec son côté minimaliste, il s’agit là d’un concept assez intéressant dans ce jeu multi faisant penser à une sorte de cache-cache. Le concept est grosso modo d’aller récupérer un objet puis de se cacher sans se faire repérer par les autres joueurs (jusqu’à 4), sachant que chaque déplacement vous vaudra d’émettre un petit son et une lumière à l’endroit où vous serez. C’est sans doute plus simple à comprendre par une vidéo, et encore plus si vous mettez la main dessus, car il est déjà disponible, même s’il y encore du contenu à venir dans les mois qui suivent. Un “jeu apéro” pour lequel on peut facilement lancer quelques parties avec des potes, avant de passer à autre chose.
Date de sortie : Déjà disponible (sur Switch)
Trailer à voir ici.

Felix the Reaper
Même si on reste dans le monde des jeux indés, on continue dans une série de jeux qui se suivent et ne se ressemblent pas du tout ! Felix, travaillant au “ministère de la mort” est amoureux de Betty, faisant elle partie du “ministère de la vie”, et il cherche évidemment à la retrouver. Pour la rejoindre, il devra traverser toute une série de niveaux qui représentent en fait un puzzle game en trois dimensions, dans lequel on incarne un mec bourré / joyeux (rayer la mention inutile) avec son casque de audio en permance sur les oreilles, qui devra résoudre divers casses-tête s’il veut se rapprocher de celle qu’il aime. Sous ses airs de “jeu chelou”, Felix the Reaper donne envie de progresser dans ces niveaux, notamment grâce à cet humour omniprésent, qui donne envie d’en voir plus.
Date de sortie : 2019 (sur Switch, PS4, Xbox One et PC)
Trailer à voir ici.

Supermarket Shriek
Encore un jeu bien WTF, d’abord découvert par dessus une épaule, qui semble être un mix… entre Mario Kart et Octodad ! Bon… ça n’est pas forcément la meilleure combinaison possible, mais imaginez plutôt une course de caddie dans une super marché, avec un caddie particulièrement difficile à manœuvrer. Pourquoi ? Parce que vous allez devoir apprendre à le diriger non pas seul, mais à 2 joueurs (un homme + une chèvre), et on tombe rapidement dans un bon gros délire ! Sauf que ce délire va rapidement se transformer en défi, tout d’abord celui de terminer la course (chose pas vraiment évidente au début), et ensuite la terminer avec un temps honorable, en évitant de détruire la zone dans laquelle vous rouler, car les éléments du décor vont surtout vous ralentir. C’est clairement le genre de jeux qui me laissent penser : “Mais où les créateurs de jeux vont-ils chercher tout ça ?”… Ce qui me laisse une transition toute faite pour en profiter, et vous dire que la drogue et/ou l’alcool : c’est mal !
Date de sortie : Début 2019 (sur PS4, Xbox One et PC)
Trailer à voir ici.

Vectronom
Bien que je termine sur cette longue série de jeux indépendants, j’ai cette fois-ci décidé de mettre le WTF de côté avec un jeu largement moins farfelu que les deux derniers précédemment cités. Pour réussir dans Vectronom, la recette est ultra simple à comprendre, mais nettement plus compliquée à maîtriser. Au rythme d’une musique vous devrez déplacer votre cube sur un plan en 3D, en prenant soin d’analyser quels blocs capables de vous supporter, et ainsi atteindre la fin d’un niveau. Si vous loupez le coche, alors ça sera la chute qui vous obligera à recommencer le niveau. Simple, mais diablement addictif et compliqué à appréhender ! Il faudra déjà avoir un certain goût pour la musique, avoir un minimum le sens du rythme, et surtout… aimer mourir pour comprendre, et recommencer encore et encore ! Rien que d’écrire ces quelques mots, et j’entends raisonner un “boum, boum, boum” dans ma tête en voyant ces cubes apparaître et disparaître, haha !
Date de sortie : 2019 (sur PC)
Trailer à voir ici.

On se retrouve très vite pour mes prochains retours sur les découvertes de la Gamescom 2018.

[GAMESCOM 2018] Mes découvertes du salon – Partie 2
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