« Oui il n’y a pas assez de jeux sur cette PS4, ça ne sert à rien de l’acheter bla bla bla » … Et bien voilà une raison de plus de craquer pour la dernière console de salon de Sony puisque inFAMOUS : Second Son est une exclue, tout comme ses prédécesseurs à l’époque pour la PS3, et que celle-ci se révèle être un jeu très agréable dans son ensemble.
Moi aussi je veux des pouvoirs comme les grands ! Moi aussi !!!
Nous nous retrouvons donc dans ce nouvel opus plusieurs années après la découverte du premier porteur, sorte de super héros des temps modernes. Ces porteurs, bien trop dangereux, sont enfermés loin de la population et c’est lors d’un transfert de ces méchants garçons (ou filles) que Delsin Rowe, le héros rebel tout juste sorti de son adolescence (on oubliera donc toute forme de charisme pour ce perso) que l’on jouera tout au long de l’aventure, tombe sur l’un d’entre eux et se révèle être une sorte d’éponge à pouvoirs qui lui permet de les absorber rien qu’en touchant les porteurs (un peu comme quand j’attrape la gastro de mon pote Greg en traînant avec lui… à peu près).
Ouaiiiis je veux tout casser, comment ça marche ces pouvoirs ??!!
Le début nous met assez vite dans l’ambiance avec une prise en main rapide et efficace. C’est donc au bout de quelques minutes seulement que l’on acquière ses premiers pouvoirs pour que le fun soit présent dès le début de l’aventure. Au fur et à mesure, le héros que l’on joue épongera donc un certain nombre de pouvoirs principaux qui se déclinent en sorte de sous-pouvoirs que l’on pourra améliorer via une sorte d’arbre, légèrement bordélique d’ailleurs. Ces pouvoirs nous permettront de nous déplacer assez facilement et librement dans la ville de Seattle malgré quelques bugs de collision et une caméra qui ne suit pas tout le temps lors de certains combats par exemple mais rien d’alarmant puisque le sentiment de puissance du héros est toujours présent, tout comme le fun du joueur avec sa manette dans les mains… Hormis lors des combats contre les boss qui s’avèrent être d’un terrible ennui, ce qui nous les fera oublier rapidement.
Tout comme dans les 2 premiers inFAMOUS, on retrouve le même plaisir à nettoyer les quartiers de la ville en chassant les membres de la DUP (sorte d’organisme gouvernemental chargé d’éliminer la menace bioterroriste de la ville), en stoppant tout trafic de drogue, en supprimant les drones naviguant dans la ville… Bien que cela n’empêche pas une certaine monotonie au bout de quelques heures.
Également comme pour les 2 précédents opus, le joueur a la possibilité d’axer son aventure en choisissant d’effectuer des actions qui feront augmenter son karma de façon positive ou de façon négative. On voit donc sa popularité évoluer au fil de l’histoire selon les choix effectués. Par exemple, en tant que bon élève, j’ai opté pour mon premier run pour le côté bisounours et au bout d’un certain temps, de petites pucelles me criaient des “I love you” ou qui venaient me prendre en photo, et j’imagine donc que l’on se fait cracher dessus en choisissant le mauvais karma… J’ai hâte de faire mon 2ème run !
A noter que la fonction Remote Play avec sa PS Vita (qui je le rappelle est la meilleure trouvaille de Sony pour la paix des ménages) est très sympa à jouer puisque la majorité des actions du héros s’adaptent bien malgré le condensé de l’image.
Oh regarde les belles couleurs qui sortent de mes mains !
Graphiquement, on ressent très rapidement le coté next gen par les jolis effets de lumières, d’humidité, la modélisation des visages vraiment correcte, une jolie profondeur de champs ou tout simplement les textures assez bien travaillées qui sont affichés à l’écran. Contrairement à certaines plaintes de joueurs, je n’ai eu que très peu de problèmes de fluidité lors des combats notamment, ce qui rend le jeu très agréable.
L’aire de jeu représentée par la ville de Seattle s’avère également être très agréable, tant d’un point de vue graphique que du level design de la ville, où l’on aimera naviguer librement de quartier en quartier en sautant d’immeuble en immeuble ou en courant plus rapidement qu’Usain Bolt dans les rues (attention à l’eau cependant puisque notre héros, malgré tous ses pouvoirs, ne sait toujours pas nager…).
Coté sonore, on appréciera (sauf si l’on tend vers le masochisme) le fait de pouvoir activer la VO sous-titrée puisque la VF se révèle être (comme très souvent) une calamité dès les premières secondes du jeu. De façon générale, l’ambiance sonore est assez agréable grâce notamment à sa BO et à son gros point positif : la musique du générique de fin pour tout fan de Nirvana \o/.
Et donc ? Plus c’est long, plus c’est bon au final ou pas ?
La durée de vie d’inFAMOUS : Second Son est pour moi parfaite pour un jeu de ce type sans qu’il devienne trop « boring » au bout d’un certain temps : 10h environ pour finir le premier run en pensant à nettoyer les quartiers lorsque c’est nécessaire et lorsque l’envie nous prend et environ 20-25h pour décrocher le platine qui se débloquera une fois un second run terminé en difficulté expert, en choisissant le karma opposé à votre premier run et en nettoyant tous les quartiers en regardant « C’est du propre » pour se donner encore plus de motivation.
Voir la liste des trophées pour inFAMOUS : Second Son
Et donc ?
Pour conclure, inFAMOUS : Second Son rempli tout ce que l’on attendait de lui, ni plus ni moins : du fun, des graphismes à la hauteur d’une console next gen, des pouvoirs agréables à utiliser, un scénario correct et … du fun ! N’hésitez donc pas à l’acheter, en espérant la sortie d’un ou deux petits DLC pour se replonger dans la ville de Seattle un de ces 4 !
Note : 8/10 (test réalisé par Ciderman)