Ce n’est pas du tout une surprise, vous savez déjà que je suis un grand fan du monde de Sackboy, et c’est avec une grande impatience que j’attendais Little Big Planet 3, premier du nom du PS4. L’attente est-elle méritée ?
Molecule Story
Quand je dis que je suis fan, je possède tous les platines des Little Big Planet, à l’exception du la version Karting, j’ai bien eu sur le premier, le second, et bien sûr le plus récent épisode sur PS Vita. Après Media Molecule (le créateur original, avec Alex Evans dans l’équipe), c’est à nouveau au tour de Sumo Digital de s’atteler à la tâche (notamment auteurs de Sonic & All-Stars Racing Transformed), et tenter d’apporter quelque chose de nouveau. L’E3 nous avait seulement livré une petite démo technique mettant en avant un nouveau personnage, sans trop nous en dire plus pour autant.
Garçon sac
L’histoire veut que notre Sackboy fétiche vienne dans le monde de Bunkum, afin de libérer les 3 (nouveaux) héros légendaires et réduire à néant le plan de Newton, et ainsi enfermer de nouveau les esprits maléfiques dans leurs boîtes de thé respectives, un peu comme remettre Piccolo dans son autocuiseur… 😉 Pour rester sérieux, c’est principalement autour de ces nouveaux héros que le titre est censé apporter une touche de nouveauté. Oddsock est un chien se déplaçant vite et capable de sauter de mur en mur, Toggle a la possible de devenir soit minuscule, soit très costaud, étant idéal pour créer quelques phases de reflexion, et Swoop quant à lui, n’est autre qu’un oiseau pouvant (logiquement) voler, mais aussi réaliser une attaque piquée. Sur le papier, cela change du traditionnel Sackboy, mais le souci vient du fait qu’on débloque ces personnages progressivement, et on a finalement pas le temps d’en profiter. Malheureusement, ils ne peuvent être joués dans tous les niveaux, et il va donc falloir se remettre à jouer avec le perso de base, trop souvent malgré la promesse.
Joli mais bugué
Du coup, on en revient au concept original, et le gap franchi entre les deux premiers épisodes se voit être de l’histoire ancienne. Du coup, on repart sur le gameplay acceptable, et toujours très similaire depuis le 1er épisode. Des déplacements mou (selon les persos), des sauts parfois approximatifs (ou exigeants), et on vient à regretter ce qu’ont su faire les 2 derniers épisodes de Rayman. Des améliorations sous forme d’objets seront de la partie, histoire de diversifier un peu tout ça (Le chapeau pour s’accrocher aux rails est particulièrement fun !), mais on reste toujours sur les mêmes désagrément depuis que Sackboy a été créé, avec les mêmes bugs connus depuis le début, où à tout moment vous pourrez vous retrouver coincé sans trop comprendre pourquoi. Fort heureusement, l’excellente direction artistique est encore là pour savoir nous accrocher à la manette. Le déroulement de l’hsitoire est, une fois de plus, rondement mené, et le doublage est parfaitement adapté à un univers aussi graphique qu’attachant.
Court mais infini
Les niveaux sont un peu moins linéaires, car les chapitres se présentent sous forme de hub rassemblant les différents niveaux (principaux comme annexes), et cette semi-liberté laisse l’agréable possibilité d’abandonner temporairement une zone nous faisant défaut. Cependant, je pense que le jeu est un peu plus court (1 chapitre prologue, plus un autre par personnage à débloquer), et il faut à peine 6 à 7 heures pour clôturer le tout. Là où LBP continue de faire fort, c’est évidemment grâce à son mode création, où des joueurs toujours aussi fous ont la possibilité de créer leurs propres niveaux, et on ne peut qu’admirer la patience que certains ont, avec son éditeur en constante évolution. C’est un réel plaisir de parcourir ces niveaux personnalisés créés de toute pièce, mais je n’ai pas du tout envie de sortir mes “talents” de créateur, ils sont trop bien cachés ! 😉 D’ailleurs, en guise d’autre nouveauté, un mode “popit academy” s’avère être un joli tuto si vous voulez (un peu) moins vous arracher les cheveux.
Trophées
Pour une fois, pas de trophée (POURRI !) qui nous impose de créer des niveaux pendant 24h (pour lesquels j’avais toujours triché), ni de collecte de bulles à 100%, mais “seulement” une obligation de terminer tous les niveaux (principaux) sans mourir, avec toujours un petit côté multi et des défis par ci par là. Le platine le plus simple depuis la création de la série, car 15 à 20 heures suffiront, en fonction de votre skill.
Voir la liste des trophées pour Little Big Planet 3
Et donc ?
Malgré son côté trop mignon, et sa magnifique DA, Little Big Planet 3 revient avec les mêmes défauts, malgré ses quelques nouveautés qui nous laissent sur notre faim. Même s’il est agréable à découvrir, il faut avouer que l'”effet wahou” est resté sur PS3.
Note : 6,5/10 (test réalisé par JohnCouscous)
J’y ai joué avec mon filleul et je le recommande à ceux qui ont des enfants.