Entre l’E3 et la GamesCom, il existe un autre salon présentant (entre autres) des jeux vidéo. Mais c’est surtout tout ce qui touche à la culture japonaise qu’il était possible de découvrir dans cette Japan Expo, où je me rendais pour la première fois.
J’ai toujours eu un peu “peur” d’affronter la foule de ce salon, pour on lequel on m’a toujours dit “tu verras, c’est blindé de fou“. Mais il fallait quand même absolument que je tente cette expérience au moins une fois. Et puis, la présence d’un certain Shigeru Miyamoto avait été annoncé, et malgré son annulation de dernière minute l’an dernier, il était difficilement concevable de refaire le même coup 2 années de suite.
J’ai donc posé mon vendredi dernier, afin de venir découvrir ce salon venu représenter la (magnifique) culture japonnaise, sans doute aussi pour reprendre un bain de Japon, regoûter à mon magnifique séjour de 2013. J’ai donc traversé le nord de Paris, et emprunté le baptisé “RER J”, ce RER B déguisé avec tout un tas de cosplayers venus montrer leur plus beaux déguisements incarnants un héros de manga, film ou jeux vidéo le plus souvent. Même si tous n’ont pas le même niveau (il y a du très très beau, comme du complètement foiré), c’est agréable de voir jusqu’où la passion envers un personnage peut aller. Par contre, pour les prochaines éditions, je vous conseille fortement de bien acheter vos billets de transports avant, car c’est juste un enfer si vous devez acheter ça à la sortie, en même temps que tout le monde…
J’ai profité de mon passage là-bas pour aller rencontrer la charmante équipe de Toei Animation Europe, qui avait eu la bonne idée d’organiser un accueil à quelques privilégiés, sur sa mezzanine surplombant les allées de la Japan Expo. Après de rapides présentations, la question qui était sur toutes les lèvres des invités autour de la table “À quand Dragon Ball Super en France ?”, et la réponse n’était pas à la hauteur de nos attentes lorsqu’on entendu “2016…”. Il va falloir être patient, et contenter d’un maigre teaser sur leur page officielle !
Bien sûr, Toei n’était pas seulement là pour parler de Dragon Ball Super, mais la marque était aussi venue pour mettre en vente des produits collector Sailor Moon, ou encore un tirage limité de figurines issues de la série One Piece, tout droit venu de Tokyo en avant-première spécialement pour la Japan Expo. En tout cas, cela m’a bien donné envie de me faire l’intégralité des Dragon Ball, en manga ou en DVD (ouais, je les ai tous !), en attendant l’arrivée du Super, histoire de bien me remettre dans le bain 😉
Pour revenir au principal but de ma visite, c’était surtout pour venir approcher à quelques mètres le (très) grand Miyamoto, ce japonais grâce (ou à cause) à qui je suis “tombé dedans quand j’étais petit“. Il était venu à Paris, avec beaucoup d’infos et quelques surprises, et son apparition sur scène m’a procuré des frissons (et même encore au moment où j’écris ces lignes… brrr !). Je n’ai clairement pas regretté d’avoir posé ma journée pour ça, puis d’avoir fait la queue pendant une petite heure entre 2 halls de l’expo (et donc en dehors de la climatisation), pour ensuite avoir été placé dans les tous premiers rangs… merci l’accréditation au salon ! Je vous reparlerai de cette MasterClass dans un prochain article d’ailleurs, il en mérite bien un dédié 😉
J’ai cependant un petit coup de gueule à pousser. Un truc qui me dégoûte vraiment pendant le salon, c’est le nombre de “gamins” (filles comme garçons) venues avec des panneaux, déguisements ou simple traces de feutres sur le visage avec écrit “Free Hugs” ou “Free Kiss”. C’était drôle et porteur d’un beau message lorsque ce phénomène est sorti à l’époque, mais ça s’est finalement rapidement transformé en quelque chose d’assez glauque, ou certaines viennent juste pour chercher du contact avec autrui, le tout dans un climat très chaud (juste au niveau des dégrés celcius). Bref, je n’aime pas ça…
Néanmoins, j’étais surtout venu pour (re)découvrir certains jeux vidéo avec tout plein de tournois organisés, pour manger quelques trucs japonais évidemment assez chers et pas forcément hyper quali, mais surtout pour me balader entre les différents stands de produits dans le but de découvrir quelques trucs à acheter. J’avoue avoir été vraiment raisonnable, et un des rares achats impulsifs que j’ai pu faire est revenu au manga Jaco (par Akira Toriyama), qui n’est autre qu’un personnage de Dragon Ball Z, la résurrection de Freezer, que je risque fortement de retourner voir demain soir au Grand Rex. J’ai évidemment dévoré le bouquin, mais c’est mon côté fanboy de DBZ qui est fortement influencé 😉
En tout cas, hormis l’enfer des transports (1h à l’aller, 1h45 au retour) et la forte température sur l’ensemble de la journée, j’ai évidemment particulièrement apprécié cette journée aux influences asiatiques. J’y reviendrais pour sûr ! On se quitte avec quelques photos.
