Chaque sortie de console est toujours un jour marquant dans les souvenirs des gamers. En cette journée du 3 mars 2017, fêtons ensemble la sortie de la Switch de Nintendo !
Mon amour des jeux vidéo est né lors d’un Noël 1990, lorsque ma mère avait décidé de m’offrir un Nintendo première du nom. Depuis, je n’ai jamais perdu cette passion envers ces machines électroniques, même si la famille du plombier moustachu m’a trop rarement fait rêver sur cette dernière décennie, et c’est en toute logique que j’avais précommandé la Switch depuis son annonce officielle du 13 janvier dernier. Là où j’estime avoir beaucoup de chance, j’ai annulé ma précommande il y a quelques jours car… j’ai pu recevoir cette nouvelle console directement de la part de la marque, que je remercie évidemment. C’est la première fois que je reçois une console dans le cadre du blog, et j’avoue ressentir une certaine petite fierté 🙂
Terminée la séquence nostalgie / émerveillement, parlons un peu plus de cette Nintendo Switch. Après un échec peu discutable de la Wii U, la firme japonaise est attendue au tournant en ce début 2017, et on peut penser que ça part mal avec cette line-up plutôt faible. En tout cas, j’ai pu prendre la machine en main, et évidemment commencer un petit peu (d’ailleurs trop peu) le nouveau Zelda, vous savez celui pour lequel certains ont acheté une Wii U… J’ai d’ailleurs commencé par la démo de Snipperclips, mon petit coup de cœur après la prise en main du jeu quelques semaines auparavant, et j’ai surtout joué avec les menus pour “apprendre” de mon nouveau joujou.
Du coup, avant de vous livrer mon avis sur ce Zelda qui semble très très bien, parlons un peu plus de l’interface de la Switch, sa prise en main, etc. J’ai décidé de vous présenter ça sous forme de listes, avec les “bien” et les “moins bien” dans un avis très personnel.
J’aime :
– La finition globale du produit, le côté mat de tous les éléments, agréables au toucher.
– Le prix de lancement de la console. On peut dire ce qu’on veut, mais 299€ pour une console day one, pour laquelle de nombreux sites proposaient des offres, c’est très intéressant.
– Une configuration très simple et rapide de la console. Après avoir retiré les Joy-Con pour la première fois, j’ai même eu ce mini effet “wahou” en voyant qu’ils fonctionnaient tout en étant déconnectés de la console. Certes, rien de révolutionnaire, mais ce concept avec “plusieurs façons de jouer” fait quand même son petit effet.
– Les menus sont très clairs, et on s’y retrouve très facilement.
– Plusieurs façons de jouer, on peut transporter sa console partout, et j’avoue que ce différent type d’utilisation me plait pas mal.
– La simplicité du packaging, avec juste ce qu’il faut (et d’ailleurs, peut-être pas assez).
– Les jolies couleurs flashy bleu et rouge (en attendant des Joy-Con collector).
– …dont une alimentation directement inclue dans le pack (contrairement aux dernières 3DS), qui n’est pas propriétaire ! Cool quand on a (comme moi) un téléphone en USB Type-C.
– Le fait de pouvoir gagner des points or (à voir ici) sur les jeux achetés, qu’ils soient en physique OU en demat, en affichant les options d’un jeu avant de le lancer.
– Une console qui ne ressemble à aucune autre.
J’aime moins :
– Une line-up trop triste, malgré la bonne douzaine de jeux disponibles entre les physiques et les demat.
– Toujours des codes amis, et des Mii… On risque d’en avoir encore dans 10 ans !
– L’impression d’avoir à forcer pour déclipser les dragonnes / gâchettes des Joy-Con, un peu peur de vite les abîmer.
– Des dragonnes / gâchettes grises pour le pack bleu & rouge, alors qu’il est possible d’en acheter des colorés.
– Petite sensation bizarre de ne pas avoir une croix multidirectionnelle sur le Joy-Con de gauche, même si c’est compréhensible pour son utilisation en horizontal, ça m’a légèrement dérouté au départ.
– La console pèse son poids (300 grammes + 100 avec les Joy-Con), et je crains qu’on le ressente trop lors de longues sessions de jeu.
– La finition ultra plastique du cale situé à l’arrière. Je sens ce petit morceau tellement fragile que j’ai peur de le casser à chaque fois que je l’ouvre.
– Un support de Joy-Con qui ne recharge pas les manettes par défaut. Obligé d’investir 30 euros ou de les charger connectées à l’écran.
Au final, et malgré les différents défauts que je cite, je suis quand même bien conquis par ce produit, qui bénéficie d’une petite excitation dû à la nouveauté, que je vous conseille d’acheter surtout si vous voulez vous faire le Zelda et/ou que vous cherchez une bonne console (trans)portable. Pour les autres, attendez encore un peu de voir les jeux qui sortiront dans l’année. Prochainement, je vous donnerai évidemment mon avis sur les différents jeux que j’ai pu tester, que ce soit le (déjà très apprécié) Zelda Breath of the Wild, la compilation 1,2 Switch ou encore d’autres jeux à venir, en espérant que la gamme s’étoffe vite. La Nintendo Switch est disponible en commerce depuis aujourd’hui au prix de 299 euros en 2 coloris.
Terminons par une série de photos de ce qu’il y a dans la boîte de la Nintendo Switch :