Curse of the Dead Gods du studio lyonnais Passtech Games est un mélange entre roguelike et hack’n slash proposant une vraie difficulté. Actuellement en accès anticipé le jeu est déjà plutôt bien fourni et semble prometteur.
Éteins la lumière…
Incarnant un aventurier se rendant de salle en salle dans un temple en quête de richesse, il va falloir redoubler d’attention afin de vaincre les ennemis et d’éviter les pièges qui se cachent dans l’ombre. En commençant à tester le jeu, je me suis rendu compte très vite de la volonté des développeurs à vouloir proposer une expérience avec une véritable difficulté. Pourtant la prise en main est très simple : frapper, tirer, parer et esquiver. Voilà les quatre éléments qui vont composer vos différents mouvements. Mais en avançant à travers les salles, les ennemis et les pièges deviennent plus nombreux. La première mécanique intéressante du jeu est la lumière, on voit les salles dans l’obscurité ce qui nous permet de savoir notre direction.
Mal et diction
Cependant, les pièges sont totalement invisibles sans lumière proche d’eux. Le joueur avançant sans son flambeau aura une certaine tranquillité qui lui sera coupée lorsqu’il activera un piège tout en prenant des dégâts conséquents. Une autre mécanique du jeu permet d’augmenter la difficulté du jeu au fur et à mesure, la malédiction. La jauge de malédiction augmente petit à petit en prenant des dégâts contre certains ennemis maudits, en terminant les salles, en récupérant de la vie ou en récupérant des armes sans dépenser d’or. Une fois qu’elle a trop augmenté, un marqueur permanent va nous adresser une malédiction aléatoire rendant l’expérience plus ardue.
Choose your path
Mais afin de ne pas rendre tout cela juste frustrant, le jeu s’inspire très fortement de Slay The Spire. On peut choisir son chemin et les récompenses de fin de salle (or, reliques qui sont des passifs, boutiques d’armes, améliorations de stats, etc.). Il est également possible de récupérer des crânes de diamants, permettant d’acheter des bonus qui seront débloqués pour les prochaines parties. Malheureusement les combats se ressemblent beaucoup, le comportement des ennemis manque de diversité ce qui peut lasser après quelques runs, et en plus de ça, avec un unique temple, les niveaux se ressemblent un peu trop. C’est l’élément qui m’a dérangé le plus mais il ne faut pas oublier que le jeu n’est pas dans sa version définitive et que le contenu va encore évoluer.
En rouge et noir
Je ne parlerai pas des boss ici, il y en a plusieurs qui sont déjà disponibles et qui vont vous proposer un véritable challenge qui va vous faire recommencer plus d’une fois. Personnellement j’adore l’aspect visuel du jeu, les environnements font penser à une vieille civilisation d’Amérique du Sud, la direction artistique sombre et rouge montre directement l’expérience que va nous donner le jeu et l’aspect cel shading est agréable sans être pour autant hyper original. Niveau effets visuels, je regrette que les différentes armes manquent d’un aspect unique qui nous rappelle les caractéristiques dont elle est équipée (feu, poison, etc.). Les musiques manquent un peu de tempo différents lorsque les combats ont lieux, et sur un aspect plus technique, ayant une configuration plus que nécessaire, j’ai ressenti quelques freezes venant un peu nous sortir du jeu ce qui mériterait d’être corrigé.
Et donc ?
Au final, Curse of the Dead Gods est déjà une réussite, le jeu est un savoureux mélange de plusieurs très bons jeux (Dead Cells, Slay The Spire ou Hadès pour ne citer qu’eux) et les développeurs viennent rajouter à cela des idées originales et bien pensées. Les défauts à citer (LD unique, ennemis pas très nombreux, légers freezes, manque de certains feedbacks) sont des défauts qui sont liées à tous les accès anticipés. Si vous avez aimé les jeux du genre, vous pouvez foncer vous le procurer.
Note : 8/10 (test réalisé par Gwokale)