1 an après WRC 3 (déjà testé ici), la série est de retour dans son épisode annuel, et toujours sur PS3, PS Vita, Xbox 360 et PC sorti le 25/10 dernier avec le doux nom de WRC 4 FIA World Rally Championchip.
Après la pluie, vient le beau temps
WRC et sa série apparue en 2010 sur la génération actuelle de consoles, c’est avant tout le jeu une excellente simulation de courses de rallye avec ses licences officielles. J’ai commencé par m’aventurer dans le mode carrière, dans lequel vous parcourez différents rallyes, avec leurs spéciales répandues sur plusieurs jours. Pour mener sa course à bien, il faudra songer à ne pas rouler comme un bourrin, mais bien savoir alterner entre pédale d’accélération et celle du frein, afin d’éviter de trop endommager votre véhicule, réparable toutes les 2 courses certes, mais dans une certaines limites. Au départ, on commence chez les “petits” en WRC Junior, pour rejoindre peu à peu la cour des grands. Deux choses choquent un peu au départ : les sensations de vitesses assez pauvres et la facilité de la progression (si on laisse les paramètres par défaut, évidemment). Certes, ces 2 éléments s’améliorent en même temps que la compétition (meilleure catégorie = voiture plus puissante, et donc concurrents légèrement plus coriaces), mais la possibilité de rattraper un virage raté (… un volant tourné trop tard) via un nombre limité de rewind nous permet de revenir quelques secondes en arrière.
C’est triste à dire, mais heureusement qu’on peut se permettre ce genre de choses, car on limite grandement les risques de devoir relancer sa course avec les chargements excessifs que cela comporte, car on a vraiment le temps d’aller faire pipi entre chaque course … Malgré quelques statistiques présentes ici et là dans les menus de ce mode carrière, ce n’est pas en touchant aux réglages que les sensations diffèrent en termes de gameplay.
Seul au monde
Contrairement à l’an dernier, le cap franchi par Milestone cette année en termes deévolutions reste très faible. En effet, là où tout avait été retravaillé pour la version 2012, cette année on est repartis sur les mêmes bases, avec les jolis menus dessinés par des peintres italiens en moins. Certains éléments du jeux ont même été retirés, comme c’est le cas des défis, et la durée de vie en prend un coup. La concurrence étant quasi-inexistante (ce n’est pas Jeremy McGrath’s Offroad qui prouve le contraire), la prise de risque a été plus que limitée cette année, en espérant que la next-gen prouvera qu’on peut encore plus améliorer.
Heureusement, quelques ajouts ont tout de même été fait avec l’intégration d’effets visuels plutôt sympa comme le coucher de soleil, et certains décors ont légèrement été retravaillés. Malgré une bonne gestion des collisions de ces derniers, on sent quelques lacunes graphiques par rapport à ce qu’il aurait pu être proposé. Fort heureusement, tous les rallyes officiels FIA sont jouables avec les pilotes du circuit (dont Sébastien Loeb, évidemment !), et les sensations restent globalement bonnes, malgré un côté simulation un peu trop accessible, sans laisser place à un côté arcade. Le co-pilote est toujours présent (“gauche 3, droite 4 … ça va ?”) et sa voix apporte un léger punch aux courses.
En dehors des modes de rallyes simples, le mode multi permet de s’affronter au même moment sur les pistes, laissant entre-apercevoir les fantômes de vos 15 (au maximum) autres concurrents, poussant la recherche à la performance.
… et les trophées ? 🙂
Avec un platine nettement plus accessible que sur WRC 3 (les défis “stressants” ayant été retirés), il est très accessible et ne demande pas plus de 20h pour être obtenu. Il est donc prévu dans ma liste de platines à faire 😉
Voir la liste des trophées de WRC 4
Et donc ?
Sans prise de risque avec des nouveautés très limitées, WRC 4 assure l’essentiel profitant d’être la seule vraie simulation digne de ce nom sur le marché. Malgré des temps de chargement trop long comparés aux détails graphiques présents sur les pistes, le mode carrière vaut la peine d’être parcouru. D’un niveau de difficulté trop facile avec les réglages de base, l’idéal sera de comparer ses temps en ligne, si on est à la recherche de vrais défis.
Note : 6/10 (test réalisé par JohnCouscous)
Le jeu est simpa assez réaliste au niveau du gamplay mais les graphisme ne son pas tiptop
Fou, un jeu presque seul sur son creneau, la licence DiRT étant en stand-by (ou pas ? aucune nouvelle de Codemasters). Comme d’hab, je prendrais à pas cher, mais visiblement le gap est pas énorme.