Mon nom est Benry et je suis reporter. Mon patron a récemment décidé de m’envoyer à Los Santos dans la province de San Andreas pour écrire un papier.
Au début je n’étais pas très chaud, cette ville à la réputation d’être rempli de drogués, d’alcooliques et de célébrités déjantées en manque de public. Et puis bon finalement, une semaine au soleil tous frais payés, on ne va pas cracher dans la soupe.
L’eau sens tôt
C’est donc au petit matin du 17 septembre 2013 que j’ai atterri à l’aéroport international de Los Santos, et la première chose qui m’a sauté aux yeux, c’est la beauté de cette ville. J’ai pu avoir un aperçu depuis l’avion avant l’atterrissage et l’architecture de la ville semble avoir été pensée dans les moindres détails. L’aéroport au sud, la zone industrielle à l’ouest, les quartiers chics au nord, sur les collines de Vinehood surplombant la ville. Sans oublier le quartier des affaires au centre avec ses grattes-ciel, ou le ghetto pour trouver sa dose de marijuana. J’ai pas mal roulé ma bosse et je peux vous le dire, visuellement cette ville n’est en rien comparable à ce que j’ai vu avant. C’est beau, tout simplement beau.
Burnout
Après avoir pris une voiture de location, je me suis mis en route pour rejoindre mon contact afin qu’il puisse me guider pour mon reportage. Et là, 2ème choc, la conduite. Il m’a fallu un certain temps avant de m’habituer à ce style un peu arcade mais une fois la prise en main effectué, je suis devenu un pro dans le dérapage contrôlé.
Mon contact m’apprend que la ville est actuellement sous le joug de 3 types. Un trio qui terrorise la population à coup de braquages, fusillades et explosions diverses. J’ai l’habitude de me concentrer sur un seul protagoniste pour mes sujets : « Niko Bellic, Mère Russie nous envoie son enfant terrible » ou « De petite frappe à baron du crime, la véritable histoire de Tommy Vercetti ». Mais là 3 types ? Ma curiosité est piqué au vif, mon sujet est tout trouvé, je dois savoir qui ils sont.
Threesome
J’arrive à trouver le premier lascar sans trop de difficulté : il s’agit d’un certain Franklin Clinton. Il accepte de me parler et de me laisser le suivre. Il pense que je fais un reportage sur les jeunes de banlieues défavorisées. Je rencontre donc un type plutôt sympa qui essaye de faire les choses bien mais qui ne se fait pas d’illusion sur son statut de « black du ghetto » et aspire à de plus grand projet que de piquer des voitures. Il me parle d’un certain Michael Da Santa. Un blanc dans la quarantaine, père de famille et clairement à l’abri du besoin (grosse villa et grosse voiture, le type doit compenser quelque chose). Franklin parle de lui comme d’un mentor. Il s’agit du second larron, je dois le rencontrer. Franklin connait son goût pour le 7ème art, il nous arrange un entretien me faisant passer pour un étudiant en cinéma.
Après avoir mis à l’aise Michael avec une bonne bouteille, il commence à me déballer son histoire et tous ses problèmes dans les moindres détails. Il doit me prendre pour son psy ! J’apprends donc le passé plus que douteux de Michael : ancien gangster, le type ne reculait devient rien pour réussir ses braquages. Puis, il a du faire un choix afin de protéger sa famille et se faire passer pour mort même auprès de son meilleur ami et ancien compagnon de crime. Mais récemment ce dernier a refait surface pour remettre son copain dans le droit chemin du banditisme. Trevor Phillips de son nom complet, habite à Sandy Shore, la partie désertique de l’île. Je retourne donc à l’aéroport pour « emprunter » un avion. Ce qui nous amène au 3ème choc, le pilotage.
J’ai mon brevet de pilote depuis 15 ans maintenant et c’est la première fois que je vole avec autant de turbulences. Que ce soit hélicoptère ou avion, impossible de garder une trajectoire droite. Le pilotage devient un vrai calvaire alors que c’était un plaisir avant. J’en profite tout de même pour observer les décors somptueux de l’île. Je passe au loin de la base militaire afin de ne pas me faire tirer dessus (ils ont le missile facile), je contourne l’immense mont Chiliad, je survole les kilomètres de côtes sauvages…
Joe Danger : The Movie
Puis je finis par arriver à Sandy Shore. Ici les bouseux font la loi. J’atterri sur la piste privée de Trevor Phillips Industries. A peine coupé le moteur que je me fais tirer dessus, sympa le comité d’accueil ! Voici donc le dernier membre du trio et pas le moindre, Trevor Phillips. Le type est déjanté, complètement taré, fou furieux. Emprunt aux accès de rage et de violence le type n’a de surcroît aucune morale. De la TNT dans une carriole au far West : complétement instable. Je n’ose pas lui cacher ma véritable identité mais il semble ravi de voir qu’un journaliste s’intéresse à son histoire. Il m’embarque donc afin de me montrer son « business ».
C’est ainsi que je me suis retrouvé en pleine guérilla avec un club de bikers pour une lutte de territoire. Trevor me balance un flingue et je dois faire feu pour sauver ma vie. Je découvre à ce moment la visée vraiment bien faite. Un système de verrouillage avec la possibilité de changer rapidement de cible, idéal à mon sens. Le changement d’arme n’est pas en reste avec un ralenti qui permet de choisir tranquillement, sans se faire tuer.
Je réussi tant bien que mal à m’en sortir vivant et après avoir passé une quinzaine d’heures avec chaque membre du trio j’ai de quoi écrire mon article.
Je décide donc de profiter des jours qui me restent pour prendre du bon temps amplement mérité. Et pour cela, Los Santos est parfait : Jet ski, yoga, cinéma, golf, saut en parachute, j’en passe et des meilleurs… tout ce que vous voulez faire et même plus ! Boutiques de luxe ou friperies, salons de tatouages ou coiffeurs, tout y est. Mon avis sur Los Santos a complétement changé, je suis amoureux de cette ville. Je parcours les km de plages en voiture décapotable, lunettes de soleil, cheveux au vent. Je zappe les différentes et nombreuses stations de radio pour profiter de chaque musique qui passe. Un petit arrêt au club de striptease pour rencontrer Cheetah, une blonde pulpeuse, et j’enchaine avec un base jump en compagnie de Dom, un fêlé de l’adrénaline. Je suis drogué aussi et j’en veux plus. Courses de rue, braquages de l’épicerie, dévaler les montagnes en BMX tous les moyens sont bon pour avoir ma dose de sensations.
J’apprends qu’il est possible de venir à plusieurs (16 maximum) afin de profiter des joies de cette ville en multijoueur. On peut s’acheter un appartement de luxe ou miteux selon les moyens et trouver un boulot, honnête ou non. J’entends parler de certains gangs qui se forment afin de mettre les ressources en commun et gagner du respect en effectuant des missions à plusieurs. Un crew me repère et souhaite m’intégrer pour un gros braquage. Un petit passage à l’ammu-nation pour profiter du large choix de gros calibres et je suis près. La mission se déroule bien, je gagne en expérience et mon compte en banque explose… Cette vie est faite pour moi !
Et donc ?
Je suis conquis. Je donne ma démission et je m’installe ici. J’ai pris goût à l’argent facile en compagnie des 3 amigos je suis persuadé de pouvoir me faire un nom dans le milieu. Après tout j’ai suivi de près les plus grands noms : Vercetti, Niko ou même CJ. Pourquoi pas moi ? Mon nom est Benry et vous aurez peut-être la chance de suivre mon histoire dans un prochain volet de GTA.
Vous l’aurez compris, GTA est un MUST-HAVE ! Disponible sur PS3 et Xbox 360, et peut être prochainement sur PC 😉
Note : 9,5/10 (test réalisé par Frawd)
… et les trophées ? 🙂
Très long, beaucoup de collecte, du multi avec notamment le niveau 100 à atteindre … Mais je suis assez fou et fan pour le tenter 😉
Voir la liste des trophées pour Grand Theft Auto V